Page 301 - Revue LITAR 2019
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inflammatoires  ont  été  mesurés.  Le  BASDAI,  l’ASDAS  et  le  BASFI  ont  été
                mesurés. L’association entre la sacroiliite active (SIA) déterminée par l’IRM SI et
                les scores d'activité de la maladie a été déterminée.
                Résultat :
                Résultats :  122  patients  inclus  dans  l’étude,  l’âge  moyen  était  de  44,29  ans  +/-
                13,6.Le  sexe  ratio  F/H=1,8  .24%  de  nos  patients  étaient  tabagiques,  la
                symptomatologie était dominée par les lombalgies inflammatoires (81%), l’arthrite
                (36,4%), les fessalgies (54 ,5 %) et les talalgies (45,5 %). BASFI moyen était de
                3,9+/-1,5. BASDAI moyen était de 4+/-1, L’ASDAS moyen était de 2,22%+/-1, ce
                dernier était actif chez 49,9% des patients et inactif chez 50,4%.La sacroiliite était
                active dans 70,2% des cas et inactive dans 29,9% des cas. 94,9 % des patients étaient
                sous AINS et 37,2 % sous MTX. En analyse bivariée, une association significative
                a  été  retrouvée  entre  sacroiliite  active  et  sexe  féminin  (p=0,011),  tabagisme
                (p=0,005),  arthralgies  (p=0,005),  CRP  (p=0,04),  ASDASCRP  (p=0,000),
                ASDASCRP actif (p=0,000). 73,6% des patients ayant une sacroiliite active étaient
                sous  AINS  (p=0,01)  et  37,8%  sous  MTX  (p=0,000).  L’analyse  par  régression
                logistique binaire a montré que seul le MTX est fortement associé à la sacroiliite
                active : ORa=10,8 ; IC à 95% [3,9 - 29].
                Conclusion :
                La sacroiliite active à l’IRM était fréquente chez les patients ayant un ASDASCRP
                actif,  ce  score  peut  être  un  outil,  qui  trouvera  sa  place  dans  les  futures
                recommandations sur l’évaluation et la prise en charge thérapeutique des SpA.

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                190 : LA SACROILIITE ACTIVE CONSTITUE-ELLE UN FACTEUR
                PRÉDICTIF D’ÉVOLUTION RAPIDE VERS UNE BIOTHÉRAPIE ?

                N.Naji¹, N.Akasbi¹, K. El Kinany², N.Siar¹, T.Harzy¹

                CHU HASSAN II FES


                Introduction :
                L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est la technique d’imagerie de choix
                pour poser le diagnostic d’une spondylarthrite (SpA) lorsque la radiographie du
                bassin est normale ou équivoque. L'œdème de de l’os sous-chondrale à l’IRM des
                sacroiliaques  (IRM  SI)  est  caractéristique  de  la  SpA  au  stade  précoce.  Les
                traitements biologiques constituent un arsenal thérapeutique très important dans le
                traitement  des  spondyloarthrites,  notamment  dans  les  SpA  axiales  non
                radiographiques.  L’objectif  de  notre  travail  est  d’identifier  la  relation  entre
                sacroiliite active et le recours à la biothérapie.                                         212
                Matériels et méthodes :
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