Page 302 - Revue LITAR 2019
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Etude  transversale  réalisée  au  service  de  rhumatologie  CHU  Hassan  II  de  Fès,
                incluant  tous  les  patients  suivis  pour  spondylarthrite  axiale  et  périphérique
                remplissant  les  critères  ASAS  2010  .Tous  ont  bénéficié  d’une  IRM  des  sacro-
                iliaques  (IRM  SI).Les  lésions  inflammatoires  à  l'IRM  SI  ont  été  évaluées,  les
                marqueurs inflammatoires ont été mesurés. La corrélation entre la sacroiliite active
                déterminée par l’IRM et l’évolution vers une biothérapie a été évaluée.
                Résultat :
                122 patients inclus dans l’étude, l’âge moyen était de 44,29 ans +/- 13,68.Le sexe
                ratio F/H=1,8 .24% de nos patients étaient tabagiques. Les symptômes étaient sous
                forme de lombalgies inflammatoires (81%), arthrite (36,4%), fessalgies (54 ,5 %)
                et talalgies (45,5 %). L’examen clinique a objectivé une raideur dorsale dans 24,8%
                des cas et lombaire dans 39,7% des cas. La CRP moyenne était de 20,9+/-34, BASFI
                moyen 3,9+/-1,5, BASDAI moyen 4+/-1, ASDAS moyen 2,2+/-1. La sacroiliite
                était active dans 70,2% des cas. 94, 9% étaient sous AINS, 37,2 % sous MTX et
                24%  sous  biothérapie.  Les  facteurs  significativement  associés  au  recours  à  un
                traitement biologique étaient : l’âge avancé (p=0,006), les lombalgies (p=0,014),
                fessalgies  (p=0,03),  la  raideur  lombaire  (p=0,028),  la  CRP  (p=0,000),  BASFI
                (p=0,006),  BASDAI  actif  (p=0,025),  ASDAS  actif  (p=0,05).Aucune  relation
                statiquement significative n’a été objectivée entre sacroiliite active et le recours à la
                biothérapie. L’analyse par régression logistique binaire a montré que les facteurs
                fortement associés à l’évolution vers une biothérapie étaient : la raideur lombaire
                (0Ra=3,4 / IC à 95% [1,23-9,63]), les fessalgies (0Ra=3,4 / IC [1,18-9,8]), BASDAI
                actif (0Ra=3,6 / IC à 95% [1,16-11,5]).
                Conclusion :
                La sacroiliite active ne constitue pas un facteur prédictif d’évolution vers le recours
                à une biothérapie.

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                191 : LES FACTEURS ASSOCIÉS À LA CARENCE EN VITAMINE D
                CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS DE SPONDYLARTHRITE

                HILAL.G1, AKASBI.N1, BOUDOUAYA.H2, SIAR.N1, HARZY.T1
                1 Service de rhumatologie, CHU Hassan II, FES, Maroc 2 Departement
                d’épidemiologie, université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Faculté de médecine
                et de pharmacie

                 Introduction :
                L’insuffisance  et  la  carence  en  vitamine  D  sont  plus  fréquentes  au  cours  de  la
                spondyloarthrite par rapport à une population saine. L’objectif de notre étude était

                de déterminer la prévalence de la carence en vitamine D au cours de cette pathologie       213
                et son association avec l’activité, la sévérité et l’incapacité fonctionnelle.
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