Page 306 - Revue LITAR 2019
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Conclusion :
                Dans notre étude, l’hyperuricémie dans le RPso était moins fréquente. Il n’y avait
                pas de prédominance lors des atteintes cutanée. L’absence d’HTA et de diabète
                protégeait du risque de développer une hyperuricémie chez les patients suivis pour
                RPso.

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                194 : CARACTÉRISTIQUES CLINICO-PARACLINIQUE DES
                SPONDYLOARTHRITES À DÉBUT TARDIF

                Jouida D , Sahraoui H , Samih M , El Bouchti I


                Introduction :
                La  spondyloarthrite  est  un  rhumatisme  inflammatoire  chronique  qui  débute
                principalement chez l’adulte jeune, cependant un début après 45 ou 50 ans n’est pas
                exceptionnel. L’expression clinique des spondyloarthrites à début tardif est aussi
                variée  que  chez  le  sujet  jeune,  et  la  difficulté  diagnostique  tient  au  plus  grand
                nombre de diagnostics différentiels et à la difficulté d’interpréter l’imagerie des
                sacro-iliaques et du rachis à cet âge. L’objectif de cette étude est de décrire les
                caractéristiques clinico-paraclinique ainsi que thérapeutique des spondyloarthrites
                à début tardif.
                Matériels et méthodes :
                Étude rétrospective incluant les dossiers de patients présentant spondyloarthrite à
                début supérieur à 50 ans colligés au sein du service de rhumatologie de janvier 2010
                à  décembre2018.  Les  signes  cliniques  articulaires  et  extra-articulaires,  les
                paramètres biologiques incluant la vitesse de sédimentation (VS), la protéine C-
                réactive (CRP) et l’HLA B27 ainsi que les signes radiographiques ont été collecté
                à l'aide de dossiers médicaux.
                Résultat :
                31  patients  ont  été  inclus  dans  cette  étude  dont  22  femmes  et  9  hommes.  La
                moyenne d’âge était de 58.5 ans, le délai diagnostic de la spondyloarthrite était de
                7.6 année et 19.4 % des patients avaient un antécédent familial de spondyloarthrite.
                Les comorbidités retrouvés étaient les suivantes : 7 cas d’HTA, 6 cas de diabéte
                type 2, 4 cas d’ostéoporose, 1 cas de tumeur de sein, 1 cas de dyslipidémie, 1 cas
                de tuberculose pulmonaire traitée, 1 cas d’asthme et 1 cas d’ulcère gastro intestinale.
                Les prinicipaux signes révélateurs sont les polyarthralgies dans 38,7% des cas ,
                fessalgies dans 32.3 %, les lombalgies dans 12.9%, coxopathie dans 9.7% et un
                tableau de polyarthrites dans 6.5%. Le BASDAI moyen était de 4.2 et le BASFI
                moyen de 5.7. Le syndrome  inflammatoire était noté dans 19 cas avec une VS
                moyenne de 55.5 mm la 1ère heure et une CRP moyenne de 38.4 mg/l. L’ HLA B                 217
                27 était positive dans 6.5% des cas. Sur le plan radiologique, 90.3% des patients
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