Page 307 - Revue LITAR 2019
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avaient une sacroiliite radiographique, les syndesmophytes étaient retrouvés dans
29 % des cas et la coxite était retrouvé chez 8 patients. Il s’agissait de
spondyloarthrite dans sa forme axiale chez 24 patients dont 2 avaient une maladie
inflammatoire chronique de l’intestion associée, 5 patients avaient un rhumatisme
psoriasique et 2 avaient un LOPS (Late Onset Peripheral Spondyloarthropathy)
syndrome. Les anti inflammatoires non stéroidiens étaient prescrit chez 23 patients
dont 15 avaient une bonne sensibilité aux AINS, 6 patients étaient sous
méthotrexate , 4 sous salazopyrine et deux étaient sous anti TNF alpha.
Conclusion :
Le diagnostic de spondyloarthrite à début tardif peut être difficile car les
présentations sont très diverses et parfois trompeuses. Penser à ce diagnostic quel
que soit l’âge est la première étape. L’imagerie est une aide importante mais
l’interprétation peut être difficile à cet âge. Néanmoins les comorbidités posent des
problèmes thérapeutiques notamment en ce qui concerne les AINS.
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195 : SPONDYLARTHRITE NON RADIOGRAPHIQUE : PROFIL
ÉPIDÉMIOLOGIQUE, CLINIQUE ET BIOLOGIQUE
Ben Nessib D, Hamdi W, Ferjani H, Maatallah K, Hdaidh M, Habachi M, Kaffel
DH, Kchir MM
Service de rhumatologie, Institut d’orthopédie Mohamed Kassab
Introduction :
Selon la nouvelle terminologie, on peut regrouper sous le terme de spondylarthrites
(SpA) différentes formes phénotypiques dont la spondylarthrite non
radiographique. Cette dernière regroupe les patients ayant une authentique SpA
mais sans la présence d’une sacro-iliite à la radiographie standard. Le but de ce
travail est de décrire le profil épidémiologique, clinique et biologique des patients
atteints de SpA non radiographique.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude prospective incluant 47 patients ayant consulté au service de
rhumatologie entre 2014 et 2017 avec des signes suggestifs de SpA et sans
sacroiliite évidente à la radiographie standard. Le diagnostic final de SpA non
radiographique était retenu, après un suivi entre 2 et 3 ans, par les rhumatologues
du service selon les résultats des différentes explorations complémentaires
radiologiques et biologiques.
Résultat :
Il s’agit de 14 hommes et 33 femmes, âgés en moyenne de 39 ans [17-71]. Le début 218
des symptômes était brutal chez 6 patients et progressif chez 41. L’examen des