Page 312 - Revue LITAR 2019
P. 312

199 : INFLUENCE DE L’INDICE DE MASSE CORPORELLE SUR LA C-
                RÉACTIVE PROTÉINE AU COURS DE LA SPONDYLARTHRITE
                ANKYLOSANTE

                Feki A, Fourati. H, Gassara. Z, Hriz. A, Ben jemaa .S, Ezzeddine M, Akrout.R,
                Baklouti.S
                Service de rhumatologie, CHU Hedi Chaker, Sfax, Tunisie


                Introduction :
                Les marqueurs biologiques de l’inflammation telle que la protéine C-réactive (CRP)
                font  partie  des  paramètres  évalués  lors  du  suivi  des  patients  traités  pour
                spondyloarthrite ankylosante (SA).Par ailleurs, l’association de valeurs élevées de
                la CRP à l’obésité a été observée dans plusieurs études. L’objectif de notre étude
                est d’évaluer l’influence de l’IMC sur la CRP indépendamment de l’activité de la
                maladie.
                Matériels et méthodes :
                Etude transversale portant sur 47 patients suivis pour SA répondant aux critères de
                New York modifiés. L’objectif de cette étude était d’évaluer la valeur de la CRP
                selon l’indice de masse corporelle (IMC) dans une population de malades traités
                pour SA. La valeur limite de la CRP était considérée à 6mg/L selon la technique
                utilisée  dans  le  laboratoire  d’analyse  médicale  de  notre  Centre  Hospitalo-
                Universitaire
                Résultat :
                L’âge moyen des patients était de 43,81 ± 13,47 ans, avec un genre ratio (H/F) de2,
                9. Ils étaient suivis pour SA depuis 15,07 ± 10,9 années en moyenne, avec une
                activité de la maladie évaluée par BASDAI à 3,4 ± 1,6. La SA était en forte activité
                dans 44,5% des cas au moment de l’étude. La valeur moyenne de la CRP était de
                12,5 ± 17,7 mg/L et celle de l’IMC de 25,5 ± 6,1 Kg/m². Une CRP élevée était notée
                chez 66,3% des patients et une obésité (IMC > 30 Kg/m²) était observée dans 8,6%
                des cas. Une corrélation négative mais non significative entre la CRP et l’IMC a été
                retrouvée dans notre série (r= -1,7 ; p= 0,102). Chez les patients en forte activité de
                leur maladie, 70,6 %de ceux ayant une CRP élevée se présentaient avec un IMC
                normal ou bas alors qu’un état d’obésité était retrouvé chez 62% de ceux ayant une
                CRP normale.
                Conclusion :
                Dans notre étude, l’IMC n’était pas corrélée à la CRP. Cela peut être expliqué par
                la taille réduite de notre échantillon. Une étude plus large incluant un nombre plus
                important de patients serait nécessaire pour mieux mettre en œuvre la relation la
                relation entre ces 2 paramètres.
                                                                                                           223
   307   308   309   310   311   312   313   314   315   316   317