Page 318 - Revue LITAR 2019
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n’étaient pas significativement différents entre les 02 groupes néanmoins que le SM
                était légèrement augmenté chez le groupe traité par anti TNF alpha que chez le
                groupe  naïf  d’anti-TNF  alpha  avec  des  fréquences  successivement  de  18,8%  et
                de16%.
                Conclusion :
                Les  patients  atteints  de  spondylarthrite  ayant  reçu  un  traitement  anti-TNF
                présentaient  une  incidence  plus  élevée  de  SM  dans  notre  contexte.  Des  études
                prospectives semblent nécessaires pour confirmer ces résultats.

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                205 : LES COMORBIDITÉS AU COURS DU RHUMATISME
                PSORIASIQUE

                Oulahrir S.¹,Akasbi N.¹ ,Harzy T.¹
                1 Service de rhumatologie, CHU Hassan II, Fes, Maroc Université Sidi
                Mohammed Ben Abdellah, Faculté de médecine et de Pharmacie


                Introduction :
                La fréquence des comorbidités au cours du rhumatisme psoriasique (RP) est mal
                connue. Le but de ce travail est d’évaluer la fréquence des comorbidités au cours du
                RP et d’en déterminer les facteurs associés.
                Matériels et méthodes :
                Etude transversale réalisée entre janvier 2012 et mars 2019 chez les patients atteints
                de RP. Nous avons comparé deux groupes de patients : un groupe avec comorbidités
                et un deuxième groupe sans comorbidités.
                Résultat : 88 patients atteints de RP ont été inclus. L’âge moyen était de 49,2+/-
                14,5 ans [15-77], avec une prédominance féminine (73,9 % des cas) sex ratio F/H
                2,8. La durée d’évolution moyenne est de 8,4 ans + /- 7,9. 58% des patients avaient
                une comorbidité. La comorbidité la plus fréquente était la dyslipidémie (34,1% des
                cas), suivie par l’hypertension artérielle (18,2 %), le diabète (15,9 %), l’ostéoporose
                (11,4 %), les atteintes cardiovasculaires (3,4 %), HIV ( 1,1 %) et les affections
                néoplasiques  (1,1  %).  L’analyse  bi-variée  a  objectivé  que  la  fréquence  des
                comorbidités était plus augmentée chez les patients présentant des syndesmophytes
                dorso-lombaires (p=0,008). Aucune association significative n’a été retrouvée avec
                l’âge, le sexe, le syndrome inflammatoire, l’activité ou la sévérité du RP.
                Conclusion : Notre étude suggère que la comorbidité est fréquente chez les patients
                atteints  de  RP  avec  syndesmophytes  dorso  lombaires,  ce  qui  suggère  le  rôle
                important de l'inflammation chronique dans l'apparition des comorbidités au cours
                du RP . Des études prospectives incluant un nombre plus important de patients,
                semblent nécessaires pour confirmer ces résultats.                                         229
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