Page 343 - Revue LITAR 2019
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cas et des antécédents néoplasiques dans 3 cas : tumeur vésicale, tumeur du sein et
néoplasie du colon. Un tabagisme chronique était noté dans 25% des cas. Dans notre
étude, la présence de comorbidités était corrélée à une longue durée d’évolution de
la maladie : p = 0,014, à l’âge au moment de diagnostic : p = 0,008, aux
manifestations extra articulaires : p = 0,0001 et à la survenue de fracture : p = 0,023.
Conclusion :
Les comorbidités associées aux spondyloarthrites constituent une situation
fréquente, malgré un âge jeune de diagnostic. Ceci souligne l’intérêt de leur
dépistage, notamment en cas d’une longue durée d’évolution de la maladie et à la
présence de manifestations extra articulaires.
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228 : EFFET DE LA ROTAION ENTRE ANTITNF SUR LE BASFI DANS
LE SPONDYLOARTHRITES
Ben Abla H, Boussaid S, Jammali S, Rekik S, Sahli H, Cheour I, Elleuch M
Service de rhumatologie Hopital La Rabta
Introduction :
Les spondyloarthrites sont un groupe hétérogène de pathologie ayant plusieurs
points en commun dont l’évolution vers la destruction articulaire et l’enraidissement
qui reste la hantise du rhumatologue et qui influencent son attitude thérapeutique,
parmi les décisions lourde et couteuse se trouve la rotation entre antiTNF en
Tunisie, le but de ce travail est d’analyser l’effet de cette rotation sur le
retentissement fonctionnel des spondyloarthrites.
Matériels et méthodes :
Il s’agissait d’une étude transversale, incluant des patients atteints de SpA ayant
bénéficié d’au moins une rotation et recueillis de Janvier 2007 à Mars 2018.
L’évaluation de l’efficacité de la biothérapie a été faite à 3 mois. A 6 mois, nous
avons procédé à l’évaluation du maintien de l’efficacité pour les SpA. Une analyse
de l’effet de la rotation sur le BASFI a été menée.
Résultat :
Trente patients ont été colligés dont l’âge moyen est de 47,63 ans avec des extrêmes
allant de 32 à 64ans. Le sexe ratio est à 2. La moyenne BASFI était passée de 3,85
à l’inclusion à 2,77 à 3 mois. Cette baisse était statistiquement significative
(p<0,001) avec un maintien de l’efficacité à 6 mois (p=0,011) et à 12mois.L’étude
de l’effet du switch sur le BASFI selon le motif d’arrêt montre que pour
l’inefficacité la baisse était significative au 3 éme mois (p=0) mais pas à 6 254
mois(p=0,9) alors que pour les effets indésirables la diminution était significative à