Page 339 - Revue LITAR 2019
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dégénératives à un âge jeune a été corrélée aux activités professionnelles et les
                contraintes physiques conséquentes vu que nos patients étaient de jeune militaire.
                Conclusion :
                L’IRM est l’imagerie de choix dans le dépistage de la spondylarthrite permettant
                ainsi  un  diagnostic  précoce.  Néanmoins,  il  est  loin  d’être  infaillible  dans  la
                spondylarthrite  car  les  lésions  retrouvées  notamment  au  rachis  ne  sont  pas
                totalement spécifiques et elle peut être négative dans une vraie spondylarthrite.

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                224 : PARTICULARITÉS DE LA SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE
                FÉMININE ÉTUDE COMPARATIVE À PROPOS DE 90 CAS

                Bagane N, Zeglaoui H, Baccouche K, Amri N,Bouagina E Service de
                rhumatologie, CHU Farhat Hached Sousse


                Introduction :
                La spondylarthrite ankylosante (SPA) est le deuxième rhumatisme inflammatoire
                chronique après la polyarthrite rhumatoïde. Elle touche les deux sexes et peut être
                responsable d’un handicap fonctionnel majeur. Cependant, la forme féminine est
                réputée être de meilleur pronostic. L’objectif de ce travail est d’évaluer la différence
                des caractéristiques cliniques, radiologique, et évolutive entre la SPA féminine et la
                SPA masculine.
                Matériels et méthodes :
                Il s’agit d’une étude rétrospective comparative portant sur 90 SPA : 68 hommes et
                22 femmes colligés dans le service de rhumatologie de Sousse sur une période de 7
                ans (2000-2007). Le diagnostic de SPA est retenu sur les critères d’AMOR. Les
                données épidémiologiques, clinique, radiologiques, et évolutives ont été analysées
                par le logiciel de statistique HPSS.
                Résultat :
                L’âge moyen est de 37.32 ans pour les hommes et de 32.4 ans pour les femmes.la
                durée d’évolution de la maladie est de 11.9 en moyenne pour les hommes et de 7.4
                ans pour les femmes. Concernant la présentation clinique, il s’agit d’une forme
                axiale isolée dans 43 cas (63.2 %) chez les hommes et dans 13 cas (58 %) chez les
                femmes, d’une forme périphérique dans 3 cas (4.4 %) chez les hommes et dans 2
                cas (9 %) chez les femmes et d’une forme mixte dans 22 cas (32,3 %) chez les
                hommes et dans 8 cas (36) chez les femmes. Le signe révélateur est un syndrome
                pelvi rachidien dans la majorité des cas pour les deux sexe (76.4 % chez les hommes
                et 90 % chez les femmes). L’atteinte de la hanche est trouvée chez 32 cas (47 %)
                des hommes et chez 8 cas (36 %) des femmes. Les manifestations extra articulaires
                sont plus fréquentes chez les hommes (25 cas ;36.7 %) que chez les femmes (2 cas           250
                ;9  %).  Il  s’agissait  d’une  uvéite  (3  hommes),  d’anomalie  spirométrique  (19
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