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dégénératives à un âge jeune a été corrélée aux activités professionnelles et les
contraintes physiques conséquentes vu que nos patients étaient de jeune militaire.
Conclusion :
L’IRM est l’imagerie de choix dans le dépistage de la spondylarthrite permettant
ainsi un diagnostic précoce. Néanmoins, il est loin d’être infaillible dans la
spondylarthrite car les lésions retrouvées notamment au rachis ne sont pas
totalement spécifiques et elle peut être négative dans une vraie spondylarthrite.
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224 : PARTICULARITÉS DE LA SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE
FÉMININE ÉTUDE COMPARATIVE À PROPOS DE 90 CAS
Bagane N, Zeglaoui H, Baccouche K, Amri N,Bouagina E Service de
rhumatologie, CHU Farhat Hached Sousse
Introduction :
La spondylarthrite ankylosante (SPA) est le deuxième rhumatisme inflammatoire
chronique après la polyarthrite rhumatoïde. Elle touche les deux sexes et peut être
responsable d’un handicap fonctionnel majeur. Cependant, la forme féminine est
réputée être de meilleur pronostic. L’objectif de ce travail est d’évaluer la différence
des caractéristiques cliniques, radiologique, et évolutive entre la SPA féminine et la
SPA masculine.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective comparative portant sur 90 SPA : 68 hommes et
22 femmes colligés dans le service de rhumatologie de Sousse sur une période de 7
ans (2000-2007). Le diagnostic de SPA est retenu sur les critères d’AMOR. Les
données épidémiologiques, clinique, radiologiques, et évolutives ont été analysées
par le logiciel de statistique HPSS.
Résultat :
L’âge moyen est de 37.32 ans pour les hommes et de 32.4 ans pour les femmes.la
durée d’évolution de la maladie est de 11.9 en moyenne pour les hommes et de 7.4
ans pour les femmes. Concernant la présentation clinique, il s’agit d’une forme
axiale isolée dans 43 cas (63.2 %) chez les hommes et dans 13 cas (58 %) chez les
femmes, d’une forme périphérique dans 3 cas (4.4 %) chez les hommes et dans 2
cas (9 %) chez les femmes et d’une forme mixte dans 22 cas (32,3 %) chez les
hommes et dans 8 cas (36) chez les femmes. Le signe révélateur est un syndrome
pelvi rachidien dans la majorité des cas pour les deux sexe (76.4 % chez les hommes
et 90 % chez les femmes). L’atteinte de la hanche est trouvée chez 32 cas (47 %)
des hommes et chez 8 cas (36 %) des femmes. Les manifestations extra articulaires
sont plus fréquentes chez les hommes (25 cas ;36.7 %) que chez les femmes (2 cas 250
;9 %). Il s’agissait d’une uvéite (3 hommes), d’anomalie spirométrique (19