Page 354 - Revue LITAR 2019
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cervical ont été réalisés analysées par deux radiologues différents. Les patients ont
                été  répartis  en  deux  groupe  :  groupe  I  présentant  une  atteinte  clinique  ou
                radiologique, groupe II : n’ayant aucune atteinte clinique ou radiologique.
                Résultat :
                L’étude a inclus 80 patients avec un sexe ratio de 1,2. L’âge moyen était de 41,6
                ans  (25-67  ans).  Cinquante  patients  avaient  une  spondylarthrite  ankylosante
                (62,5%) ,30% étaient suivis pour rhumatisme psoriasique ,28% avaient une spa
                associée à une enterocolpathie inflamamtoire .Un seul patient avait un syndrome
                SAPHO.  L’atteinte  cervicale  clinique  a  été  rapportée  dans  56%  des  cas.  Les
                anomalies radiologiques ont été observées chez 61% des cas .l’atteinte clinique et
                /ou radiologique a été constaté chez 60 patients (75%)..Chez le quart des patients
                restants, l’atteinte cervicale est débutante ou encore infra-radiologique. Une atteinte
                radiologique du rachis cervical sans traduction clinique a été retrouvée chez 31%
                des  patients  dans  le  cadre  d’une  exploration  systématique  .La  majorité  des
                anomalies radiologiques trouvées chez les malades asymptomatiques intéressait les
                troubles de la statique rachidienne. Les autres anomalies radiologiques rencontrées
                étaient  des  syndesmophytes  (39%),  ankylose  postérieure  (20%),  spondylite
                antérieure de Romanus cervicale (14%).Un seul cas de luxation atloido-axoidienne
                et  une  seule  fracture  cervicale  ont  été  observées.  L’atteinte  radiologique
                prédominait de manière non significative chez les hommes (p=0,06).il existe une
                association  statistiquement  significative  entre  les  manifestations  cliniques  et
                radiologiques et le stade évolutif de la maladie (p=0,002 et p=0,05 respectivement).
                Les patients présentant une atteinte du segment dorsal et lombaire étaient sujets à
                une atteinte radiologique plus fréquente  du rachis cervical (p=0,002 et p=0,001
                respectivement).  l’atteinte  radiologique  était  plus  fréquente  au  cours  de  la  SPA
                primitive  que  dans  les  autres  formes  de  SpA  (p=0,002).  La  coxite  était
                statistiquement  plus  fréquente  chez  les  patients  ayant  une  atteinte  clinique  ou
                radiologique du rachis cervical (p=0,002et 0,001 respectivement).
                Conclusion :
                L’atteinte du rachis cervical au cours des spondylarthropathies n’est pas rare. Une
                radiographie  du  rachis  cervical  s’avère  indispensable  et  doit  être  comprise
                systématiquement dans le cadre du bilan radiologique des spondylarthropathies .




















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