Page 351 - Revue LITAR 2019
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(25 hommes et 6 femmes), l’antigène HLA B27 était présent chez 64% des hommes
(p=0,031) . Les marqueurs de l’inflammation étaient plus élevés chez les femmes :
CRP (53,26mg/L vs22,66 mg/L, p=0,002) et vitesse de sédimentation (56,37mmH
vs 28,56 mmH1) ; p=0,00) Le score BASRI au niveau du rachis lombaire était plus
élevéchez les hommes (1,205 vs 0,65, p=0,031). Toutefois, aucune différence n’a
été observée entre les hommes et les femmes concernant les indices cliniques
suivants : BASMI (2,03 vs 2,15 ; p :0,817), BASDAI (3,92vs 4,4 ; p :0,438) et
BASFI(4,35 vs 5,67 ; p :0,06).
Conclusion :
Conclusion : Dans notre étude, la spondyloarthriteféminine n’était pas rare. La SPA
féminine se distingue par la fréquence des formespériphériquespolyarticulaires.
L’association aux MICI était également plus notée au cours de la SPA féminine.De
même, le syndrome inflammatoire biologie était plus important au cours de la SPA
féminine. L’atteinte structurale du rachis est moins sévèrechez les femmes ceci peut
être expliqué par la fréquence des formesaxiales non radiographiques 1. Jung YO,
Kim I, Kim S, Suh CH, Park HJ, Park W et al (2010). J Korean Med Sci 25(4):532–
535.
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235 : L’OBÉSITÉ EST ELLE UN FACTEUR AGGRAVANT DES
SPONDYLARTHRITES ?
Farhat A, El Amri N, Baccouche K, El Achek MA, Zeglaoui H, Bouajina E
Service de Rhumatologie CHU Farhat Hached Sousse
Introduction :
L’impact de l’obésité sur l’activité des spondylarthrites (SP) reste encore débattu.
L’objectif de notre étude était d’évaluer le lien entre l’obésité et les scores d’activité
des spondylarthrites.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude transversale concernant 52 patients atteints de SP colligés au
service de Rhumatologie du CHU Farhat Hached de Sousse sur une période de 6
mois. Les données ont été recueillies sur une fiche préétablie (caractéristiques
clinico-biologiques des SP, poids, taille, scores d’activité BASDAI , BASFI,
ASDAS).
Résultat :
Il s’agit de 52 patients d’âge moyen de 44,92 ans [18-80]. Le sexe ratio H/F est de
1,73. 75% des patients avaient une spondylarthrite ankylosante, 19,23 % un
rhumatisme psoriasique et 5,77% un rhumatisme des MICI. Nos patients avaient 262
comme antécédents : un diabète (7,7%), une HTA (1,9%), une dyslipidémie (1,9%)