Page 109 - Des ailes pour le Brésil
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Par la suite, j’ai organisé les congrès du pétrole à Beijing, en 1997
et à Rio, en 2002 – j’ai organisé ces deux derniers évènements en
free-lance.
Après mes décevantes expériences avec American Express, je
me retrouvai au chômage pour la première fois de ma vie.
Heureusement, je fus contacté rapidement par une petite agence de
bonne réputation, spécialisée dans le secteur des voyages
événementiel et des congrès, ce qui était devenu mon domaine.
De nouveau, je recommençai à organiser des voyages sur les cinq
continents.
Ma profession d’agent de voyage avait aussi de bons moments.
Quelques années plus tard, j’ai réalisé un rêve qui me tenait à
cœur et visité les paysages grandioses des fjords de Norvège et assisté
au spectacle de l’aurore boréale, qui peut durer plusieurs heures.
La compagnie aérienne S. A. S m’avait invité à un voyage
d'études à Alta, qui se trouve à 200 kilomètres du Cap Nord.
Une excursion était prévue en motoneige.
Comme passager n’ayant jamais conduit cet engin, j’étais assis
sur le siège arrière.
Au démarrage, le câble de l'accélérateur se coinça.
Le conducteur ne put contrôler ce départ fulgurant. Bigre !
Nous fûmes alors à ce moment précis, brutalement et à grande
vitesse, projetés à cinq mètres plus bas sur un lac glacé !
Si mon pilote put se retenir au guidon, pour ma part, je fis un vol
plané, pour retomber violemment contre la barre latérale métallique
de l’astronef. Le muscle adducteur de la cuisse accusa le choc de la
chute. AIE ! - Ce fut très douloureux.
Pour ne pas trop souffrir, je couvrais mon aine avec de la neige à
l'intérieur de mon pantalon : excellent antidouleur.
Un guide me ramena à l’hôtel en traîneau tiré par un renne après
avoir pris soin de me couvrir d’une peau de bête.
J’ai gardé de ce trajet de retour à l’hôtel un souvenir grandiose dans
cette immense plaine enneigée sous un ciel bleu foncé.