Page 93 - Des ailes pour le Brésil
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J’ai eu la chance de voler plusieurs fois sur Concorde qui assura
son service pendant 27 ans. Cet appareil était rapide mais peu
confortable pour mes grandes jambes. L’avion était beau, avec des
sièges étroits, un service digne d’un grand restaurant. Lors d’un
voyage pour New York, une dame assise à mes côtés commença à
se trémousser pendant un court instant, ses mains collées sur la
poitrine. C’était à la hauteur de la ville de Nantes, où le Concorde
passe brusquement en supersonique à Mach 2.
Je présumais alors que la forte différence de pression supportée
par ma voisine lui avait été douloureuse.
Elle m’avoua en toute simplicité avoir subi une opération, peu
de temps avant, et que ses seins étaient siliconés ! Quelle surprise !
Voyage du Canada à l’Australie : le choc thermique !
En décembre, dans ma chambre bizarrement triangulaire de
l’hôtel Méridien, au centre de Montréal, j'apercevais avec inquiétude
une couche de plus d'un mètre de neige et celle-ci continuait à
tomber.
La météo québécoise annonçait « une bonne poudrerie ». Je
devais retourner en France, mais l'accès à l'aéroport de Mirabel qui
était situé à une quarantaine de kilomètres, était pour le moins
hasardeux.
Le lendemain, seulement, je m’aventurais à quitter l’hôtel pour
rejoindre l’aéroport.
Le concierge m'avait indiqué un de ses amis chauffeurs qui arriva
avec un énorme 4X4, qui par des voies détournées, soi-disant