Page 142 - le barrage de la gileppe
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              Emportez une toile caoutchoutée que vous étendrez aux étapes, sur l’herbe ou la
           mousse, et n’oubliez pas votre gourde-thermos de café froid ou chaud... ou d’un peu de
           cognac si vous préférez.


             Après votre repas, n’abandonnez jamais vos papiers graisseux ou vos tessons de
           bouteilles. A défaut d’une terre meuble pour les enfouir, gardez-les pour votre poubelle...
           Respectez la propriété d’autrui. Songez à votre réaction, si vous étiez fermier, devant une
           barrière ouverte ou des clôtures endommagées. Enfin, ne fumez jamais en Fagne ou en
           forêt. En plus du risque d’incendie, vous perdriez l’occasion de respirer — une fois n’est

           pas coutume — le grand air des sommets ou le parfum des bois.


           De Verviers à la Gileppe par Halleur et le bois de Hèvremont




           On peut aller à la Gileppe par trente-six chemins, au départ de Verviers, de Dolhain, de
           Jalhay ou d’Eupen.

             Pour qui n’aime pas les longs chemins d’accès et ne dispose pas de voiture, des
           autobus sont à sa disposition : Verviers-Béthane-Eupen, au départ de la rue du Collège à

           Verviers ; Dolhain-Eupen-ville basse ; Verviers-Jalhay (départ gare centrale de Verviers)

           avec arrêt route de la Louveterie ou Jalhay-centre. Les automobilistes ont le choix : ils

           atteindront le barrage par l’autoroute Roi-Baudouin, Eupen et Béthane ; ils peuvent
           l’aborder par Dolhain- Béthane ou Jalhay-belvédère. De vastes parkings leur sont ouverts.

              Une jolie promenade à pied vers le barrage est celle qui traverse le bois de Hèvremont.
           On peut la commencer par Jalhay, en descendant la route de la Louveterie (arrêt de
           l’autobus Verviers-Jalhay à Vervîfontaine) jusqu’au chemin de la Pieresse, qui s’ouvre un
           peu   plus haut que la croix érigée au bord de la route. Ce chemin conduit au « château » de
           la Pieresse, une exploitation agricole au-dessus du village de Goé. Après avoir longé le

           chemin sur 500 à 600 mètres, on arrive à une bifurcation. Un petit sentier descend à
           droite, vers la Borchêne.

                 A l’entrée de ce sentier, à gauche, parmi les broussailles, une petite croix de pierre est à
           demi dissimulée par les herbes. Elle rappelle la mort accidentelle d’un Heusytois. Nous
           avons copié l’inscription


                      IHS — EN MEMOIRE D HOBLE JEUNE HOMME
                                      NICOLAS BOHET DE HEVSY
                      ETANT LE SOIR EGARE DANS LE BOIS A ICY ETE TROUVE MORT PAR
                                   ACCIDENT LE 13 FEVRIER 1733 — R I Pon :


              N’empruntons pas ce sentier et poursuivons par la voie empierrée jusqu’au prochain
           croisement forestier ; à gauche, un coupe-feu descend vers le Fond Hallau, où se trouve le

           réservoir de Goé. A droite, une belle drève de sapins nous conduit à la « Baraque Noire »,

           pavillon forestiers datant de la fin XIX siècle .

              L’Administration des Eaux et Forêts a dressé, à côté de cette vieille et pittoresque
           baraque goudronnée, une durable mais beaucoup moins poétique construction en
           matériaux durables...

              Si nous contournons le nouveau pavillon, une large éclaircie s’ouvre devant nous, et
           peut nous conduire à la limite de l’immense carrière ouverte au bord de la Borchêne pour
           alimenter l’enrochement du barrage.
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