Page 141 - le barrage de la gileppe
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             Aux terrasses des petits hôtels, sous la route de Jalhay et près de la Borchêne, les tables
           étaient entourées de promeneurs en canotiers et de dames aux chapeaux fleuris. Certains
           venaient de la ville en coupé.


             Mais à quoi bon évoquer une époque et des pierres que nos souvenirs et nos regrets

           embellissent à plaisir ? Les avant-hier ont le charme désuet des photos de nos albums
           oubliés. Aujourd’hui a l’avantage de posséder la jeunesse et le renouveau !

           La Gileppe que nous avons aimée a fait, comme un simple mortel, une crise de croissance,
           et on l’a revêtue à la mode, d’un maxi-manteau, portant la marque d’une nouvelle étape,
           celle du génie humain.

           D’un génie qui, dans l’œuvre achevée, sait rendre hommage à ceux qui ont élevé, il y a cent

           ans, une montagne de pierre et de chaux, barrant le val romantique de la Gileppe...
                                                               Jean DESHOUGNES, novembre 1970.


               ET SI VOUS VOULEZ VOUS PROMENER DANS LES ENVIRONS...



           Nous avons pensé qu’il serait utile à nos lecteurs de connaître quelques itinéraires

                                                      Avant de partir

                                                         Munissez-vous d’une bonne carte ou G.P.S. Les
                                                      cartes de l’institut cartographique militaire sont les
                                                      plus précises.

                                                         Les anciennes, au 1/20 000, étaient les
                                                      meilleures, mais certaines routes ont changé de
                                                      tracé, des chemins ont disparu.

                                                         Les dernières cartes (1/25 000) ont le
                                                      désavantage, pour notre région, de comporter
                                                      beaucoup d’erreurs toponymiques, lacune
                                                      soigneusement évitée par les auteurs des cartes
                                                      publiées par les « Amis de la Fagne », et que vous
                                                      trouverez en librairie.



               Des « guides » ont été rédigés par de savants auteurs et les Syndicats d’initiative
            de Limbourg, Sart, Francorchamps, etc., et des cantons de l’Est. Citons entre autres ceux
            de G. Barzin pour Spa, de F. Kother pour Malmédy et Robert- ville, Limbourg et
            ses environs, promenades historiques, d’A. Buchet.

               Pour la Fagne, vous avez le choix. Une douzaine d’auteurs ont écrit l’histoire des hauts
            plateaux et proposé un nombre considérable d’itinéraires : les abbés Dubois et Bastin, le
            chanoine Toussaint, l’abbé Lejeune, Schuermans, Fredericq, A. Freyens, Jean de Walque
            et A. Vlecken.

               Joint à ces cartes et ces guides, un petit instrument utile, en Fagne ou en forêt, est une
            boussole. A défaut d’un point de repère connu, elle vous donnera tout au moins la direction
            à suivre.

               Prenez votre canne, chaussez des bas de laine et de bons souliers, ni trop larges ni trop
            étroits ; déposez dans votre musette ou votre sac dorsal un petit flacon ou un tube empli
            d’ammoniaque, dont une goutte calmera les piqûres d’insectes, de moustiques ou
            d’araignées des bois. En pharmacie, vous trouverez des onguents plus efficaces encore.
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