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disparu !
traversez, vos midot connaîtront des progrès
roubles, dont il avait dû emprunter une bonne partie, avaient
réagissez correctement aux épreuves que vous
billets, il découvrit avec horreur qu’il était vide. Les deux mille
sont transitoires, mais qu’en revanche, si vous
Mais lorsque Rav Sender ouvrit le tiroir où se trouvaient les
Dites-vous que vos difficultés actuelles
route.
restait plus qu’à prendre l’argent avant de pouvoir se mettre en
(Choul’han Aroukh, Ora’h ‘Haïm 222)
Lorsqu’il se sentir enfin prêt, il annonça au cocher qu’il ne lui
Exercice
« Tout ce que fait Hachem est pour le bien »
ses listes et ses documents pour s’assurer de n’avoir rien oublié.
L’homme doit s’habituer à répéter :
Rav Sender lui prêta à peine attention. Il ne cessait de revérifier
le chercher plusieurs fois pour tenter d’accélérer les choses, mais
devant chez lui. Comme il tardait à sortir, le cocher non-Juif alla
Le jour de son départ, la carriole louée pour aller à la gare arriva
suffisamment de tissus et réapprovisionner son stock.
reprises, il avait dû emprunter énormément d’argent pour acheter
aspects positifs dans chaque situation et dans chaque
que d’habitude. Son déplacement ayant été reporté à plusieurs
pprenez à prêter attention aux détails, afin de déceler les
Or, cette fois-ci, ses préparatifs de voyage furent plus longs
il pouvait obtenir des prix intéressants.
c’est pour un bien !
Comme il achetait toujours une grande quantité de marchandise,
ainsi que celui de nombreux autres marchands de sa ville natale.
Même cela,
quelques mois, il se rendait à Varsovie pour renouveler son stock,
Rav Sender possédait une grande boutique de tissus. Tous les
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(MiPi ‘Hassidim)
« Son entière confiance en Hachem lui sauva la journée »
Lorsqu’ils le saluèrent, le Baal Chem Tov leur fit remarquer :
Baal Chem Tov.
arrivèrent à temps pour passer Chabbat tranquillement avec le
exhortèrent leurs chevaux à galoper sur la voie enfin dégagée, et
accepter sans plainte ni amertume tout ce qui est décrété dans Un disciple de Rav Israël Salanter devint un homme d’affaires. ce qui est décrété dans les Cieux est pour le bien. moindres événements de ce monde, et soyez convaincu que tout Arencontre. Prenez conscience que Hachem orchestre les
les Cieux. Je peux même accepter qu’en fin de compte, tout soit Pendant son temps libre, il avait l’habitude de rejoindre les autres
pour le bien, et qu’il nous faille donc bénir et remercier Hachem élèves au beit midrach. Un jour, à une époque où ses affaires se
pour les événements apparemment négatifs de notre existence. portaient mal, il fut capable de trouver la réponse à une question
Mais comment un être humain peut-il réagir de manière identique qui laissait perplexes les disciples de Rav Israël.
à tout ce qui lui arrive, le bon comme le mauvais ? Comment un Rav Israël se montra profondément impressionné par la brillante
homme peut-il accepter ses joies et ses difficultés de manière explication du jeune homme. Cependant, lorsque ce dernier
égale ? fut parti, Rav Israël confia à ses autres élèves qu’il avait admiré
- Pour trouver une réponse à cette question, allez voir mon cette réponse avec un enthousiasme démesuré, parce qu’il savait
disciple, le Rav Zoucha d’Anipoli. Il n’y a que lui qui puisse vous que cet homme était déprimé par ses pertes financières. En
aider à ce sujet », lui répondit le Rav Dov Ber. approuvant le commentaire de son disciple avec autant d’ardeur,
Le Rav Zoucha accueillit chaleureusement son visiteur et Rav Israël lui avait remonté le moral.
l’enjoignit à faire comme chez lui. Le ‘hassid décida d’observer le (HaMéorot HaGuedolim)
comportement de Rav Zoucha pendant plusieurs jours avant de
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lui poser sa question. Il eût tôt fait de comprendre que son hôte
incarnait véritablement l’enseignement de la Torah qui l’intriguait Le jour où Rav ‘Haïm Shmulevitz maria son plus jeune fils, il
tant. passa beaucoup de temps avec l’un de ses disciples, un jeune
homme plus âgé que les autres, qui avait du mal à trouver un
Il ne connaissait personne ayant enduré autant d’épreuves
chidoukh. Au cours de leur longue conversation, le Rav conseilla
que Rav Zoucha. Ce tsadik vivait dans une extrême pauvreté. Il
son élève sur la manière d’évaluer au mieux les propositions de
manquait cruellement de nourriture, et sa famille était frappée
mariage lui étant faites.
de toutes sortes de misères et de maladies. Et pourtant, il était
toujours joyeux et de bonne humeur, et remerciait constamment Même lorsque son taxi fût arrivé, il continua de lui prodiguer de
Hachem pour toutes Ses bontés. précieux conseils. Alors qu’il partait, il confia au jeune homme :
« Je voulais partager ma grande joie avec quelqu’un, et j’ai pensé
Le visiteur finit par confier à Rav Zoucha la raison de sa visite. Il
à vous. »
lui répéta la question qu’il avait posée au Maguid, et ajouta que
ce dernier lui avait conseillé de chercher la réponse auprès de lui. (Moa’h VaLév)
Rav Zoucha écouta attentivement. « Vous avez soulevé un
point important, finit-il par dire. Mais pourquoi notre Rav vous
a-t-il envoyé chez moi ? Comment pourrais-je vous éclairer ? Il
190 L’antithèse de la satisfaction # Plus cet homme parle de ses « richesses », plus son interlocuteur Cet individu ouvre en grand son armoire à pharmacie et En guise d’allégorie, Rav Lopian évoque un homme désireux de D’après le Ramban, nous n’affirmons pas que les vertueux ont À la fin du Birkat HaMazon, nous disons « Dorché Ha

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à une veuve. »
plus grand accomplissement, et de loin, est de redonner le sourire
commentaire original de la Torah. Je pense aujourd’hui que le
je pensais que la plus grande réussite consistait à découvrir un
Rav ‘Haïm Ozer Grodzinski dit un jour : « Lorsque j’étais jeune,

Celui qui lui insuffle du courage s’en voit accorder onze.
Celui qui donne un sou à un pauvre reçoit six bénédictions.

avait rien donné du tout.
cadeaux avec un visage mécontent, c’est comme s’il ne lui
Si un homme offre à son ami de beaux et nombreux

certain service à un autre Juif, sur le plan matériel ou spirituel.

dix ou quatre-vingts ans, dans l’unique but de rendre un
Une âme peut descendre dans ce monde-ci pour soixante-

triste et de l’aider à dissiper ses inquiétudes.
C’est une grande mitsva de réconforter une personne