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SIM'HA    169
                                                                                                                                                                184   Être content de son sort
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                                                                                                                                                              Elle régnait en maître absolu !
                                  (Beloved by All, p. 87)
                                                                                                                                                              stature et de sa force. Rien ne pouvait plus la menacer ou la gêner.
                                                                                                                                                              surplombant fièrement le paysage. La montagne était ravie de sa
                                                                          pour qu’ils se souviennent de ce qu’ils avaient étudié.
                                                                                                                                                            Le nuage fut immédiatement transformé en montagne,
                                                                          étudient avec sim’ha. Si tel était déjà le cas, Rav Pam les bénissait
                                                                          au Rav Pam une berakha pour leurs fils, il les bénissait pour qu’ils
                                                                                                                                                              pouvais être une montagne, je serais entièrement satisfait. »
                                                                        La Rabbanite Pam raconte que lorsque les gens demandaient
                                                                                                                                                              cette montagne est puissante ! songea le nuage. Si seulement je
                                                                                                                                                              résistant imperturbablement aux vents et aux averses. «  Que
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                                                                                                                                                              était nécessaire. C’est alors qu’il croisa une immense montagne,
                                              (The Chazon Ish Haggadah, p. 173)
                                                                                                                                                              de par le monde, en faisant tomber la pluie aux endroits où elle
                                                                                                                                                            Il fut aussitôt métamorphosé en nuage. Il voltigea joyeusement
                                                                          du Ktsot Ha’Hochen mangeait son kouguel avec délectation. »
                                                                        Il conclut alors d’un air songeur : « Je ne pense pas que l’auteur
                                                                                                                                                              serais réellement heureux ! »
                                                                                                                                                              j’étais un nuage, personne ne pourrait me faire obstacle et je
                                                                          saveur. »
                                                                                                                                                              projets ! Le soleil n’est pas aussi puissant que je l’imaginais. Si
                                                                          à la douceur de la Torah, la nourriture n’aura pour lui plus aucune
                                                                                                                                                            Fort mécontent, le soleil s’écria  : «  Ce nuage contrarie mes
                                                                          plus grand et plus remarquable. Une fois qu’un homme a goûté
                                                                          dure que jusqu’au moment où son regard se porte sur un objet
                                                                                                                                                              nuageuse traverse le ciel et obscurcisse l’éclat de ses rayons.
                                                                          modestie, mais je sais que l’enthousiasme d’une personne ne
                                                                                                                                                              Tout se passait à merveille jusqu’à ce qu’une épaisse masse
                                                                        « Je n’ai pas de solution miracle, répondit le ‘Hazon Ich avec
                                                                                                                                                              satisfait, il s’affaira à irradier le monde de lumière et de chaleur.
                                                                                                                                                            Et en un instant, il fut transformé en soleil. Profondément
                                                                          maîtriser le désir de nourriture.
                                                                        Le Roch Yéchiva de ‘Hévron demanda au ‘Hazon Ich comment
                                                                                                                                                              plus heureux de l’univers ! »
                                                                                                                                                              formidable, après tout, grommela-t-il. Si j’étais le soleil, je serais le
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                                                                                                                                                              sa position royale ne le lui permettait pas. « Être roi n’est pas si
                                   (Mélekh BeYofio, p. 58)
                                                                                                                                                              du soleil. Il voulut ôter ses lourds habits, mais se souvint que
                                                                          « J’étais juste venu pour vous partager ce commentaire inédit !»
                                                                                                                                                              sa grande calèche, il se sentit accablé par la chaleur brûlante
                                                                                                                                                              nouveau statut. Mais un jour, alors qu’il était en promenade dans
                                                                          crissant sous ses pieds, se retourna et cria par-dessus son épaule :
                                                                          ses membres glacés. Mais le Ridbaz, déjà reparti dans la neige
                                                                                                                                                            Durant les premiers temps, il fut absolument enchanté de son
                                                                          Ber lui proposa une tasse de thé bien chaud pour réchauffer
                                                                                                                                                              et il fut exaucé sur-le-champ.
                                                                        Alors que le Ridbaz s’apprêtait à prendre congé, Rav Baroukh
                                                                                                                                                              heureux du monde ! » Ses pensées furent entendues dans le Ciel,
                                                                          avec quelqu’un capable de l’apprécier pleinement. »
                                                                                                                                                              travaille dur ! Ah, si seulement j’étais roi ! Je serais l’homme le plus
                                                                                                                                                              somptueuse calèche. Il se dit alors en soupirant : « Ce que je
                                                                          déclara-t-il, le visage réjoui. Je devais absolument le partager
              heure retire bien plus de profit que celui qui se consacre tristement                    Mais  vint  le  jour  où  un  simple  tailleur  de  pierre  s’approcha
              à cette activité pendant plusieurs heures (Roua’h ‘Haïm).                              de la montagne. Effrayée et impuissante, elle le vit se préparer
                                                                                                     soigneusement à tailler son flanc. Ce modeste tailleur de pierres
                                                                                                     était plus puissant qu’elle ! Si seulement… !
                                                                                                                                            (Si’hot Kodech Spinka)                                                                                                      6
                                   Matière à réflexion
                   Avant de commencer ses cours de Torah, Rava avait
                 l’habitude de relater à ses disciples une anecdote amusante.                               Source d’inspiration
                 Puis, il prodiguait son enseignement sur un ton empreint
                 de crainte et de respect (Chabbat 30b). Cette introduction                             Lorsqu’Essav rencontra Yaakov qui retournait en Érets
                 faite dans un esprit de légèreté mettait les élèves de bonne                        Israël, il l’interrogea sur les cadeaux que ce dernier lui avait
                 humeur, ce qui améliorait leur compréhension du cours                               envoyés. Yaakov le pressa de les accepter, lui expliquant qu’il
                 (Tsidkat HaTsadik 260).                                                             les lui avait fait parvenir pour trouver grâce à ses yeux.
                                                                                                        « Yéch li rav », lui répondit Essav. « J’ai beaucoup. Garde ce
                                                                                                     qui est à toi » (Beréchit 33:9).
                  Pendant les premières années de son mariage, le Rav Baroukh
                                                                                                        Yaakov insista et lui demanda d’accepter ce cadeau, car,
                Ber de Kamenitz vivait à Slutsk, où demeurait le Ridbaz. Une nuit
                                                                                                     lui précisa-t-il, « Yéch li kol [J’ai tout] » (Beréchit 33:11).
                d’hiver, alors que la tempête faisait rage, Rav Baroukh entendit
                avec stupéfaction un crissement de pas dans la neige. Qui pouvait                       Le Kli Yakar nous enseigne qu’Essav, malgré ses immenses
                bien venir chez lui à une heure aussi tardive, alors qu’il habitait à la             richesses, pensait avoir toujours la possibilité d’acquérir des
                périphérie de la ville ?                                                             biens supplémentaires. Yaakov, par contre, sentait qu’il avait
                  Il ouvrit la porte et fut abasourdi de voir le Ridbaz, au beau milieu              déjà tout. Il se contentait de ce qu’il avait.
                de flocons de neige tourbillonnant en tous sens. Il avait bravé les
                                                                                                        Les hommes attirés par les plaisirs physiques et matériels
                éléments pour se rendre chez Rav Baroukh Ber, dans le seul et
                                                                                                     désirent toujours davantage. En revanche, ceux dont la
                unique but de lui faire partager un magnifique commentaire d’un
                                                                                                     principale ambition est de progresser spirituellement
                passage du Rif.
                                                                                                     comprennent  que  Hachem  les  a  déjà  dotés  de  tout  le
                  « Toutes les douleurs de l’enfantement de ma mère, de ma                           nécessaire sur le plan matériel. Comme nous le disons dans
                grand-mère et de mes arrière-grands-mères valaient la peine,                         notre tefila du matin « ChéAssa li kol tsorki (Tu as comblé tous
                juste pour que je puisse vous rapporter un tel commentaire,
              168   La joie de l’étude de la Torah                                                                                                     SIM'HA    185
                    #74233_efi-ab - 74233_pnim_efi-ab | 6 - A | 18-06-07 | 10:57:06 | SR:-- | Yellow 74233_efi-ab - 74233_pnim_efi-ab | 6 - A | 18-06-07 | 10:57:06 | SR:-- | Magenta 74233_efi-ab - 74233_pnim_efi-ab | 6 - A | 18-06-07 | 10:57:06 | SR:-- | Cyan 74233_efi-ab - 74233_pnim_efi-ab | 6 - A | 18-06-07 | 10:57:06 | SR:-- | Black   le
                                                                         La Torah représente l’essence de la joie, car elle nous enseigne












                                                                         « Les commandements de Hachem sont droits ; ils réjouissent










                                                                  aux autres ne doit pas vous rester inaccessible. Par
                                                                  matérielles. Dans le domaine spirituel, ce qui appartient

                                                                  es acquis spirituels n’ont rien à voir avec les possessions
                                                                          L

                                                           de la Torah


                                                                La joie de l’étude



                                               33
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