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166 La joie de l’étude de la Torah
ce qu’il n’a pas.
Un homme ne sera jamais heureux s’il est trop préoccupé par
chose en particulier, c’est son incapacité à accepter le manque.
L’acquisition de la sagesse comporte une joie inhérente.
a. Ce qui le rend malheureux, ce n’est pas l’absence de quelque
ce qui lui fait défaut, il risque fort de ne jamais profiter de ce qu’il
liberté. Il est véritablement comblé ! Mais ne cessant d’aspirer à
dans un pays le laissant accomplir les mitsvot de Hachem en toute
nous ? »
vivant, il a une famille, il est en bonne santé, et il vit
instant pour nous demander si la Torah se réjouissait avec
qui lui manque. Imaginez un individu ordinaire : il est
réjouir avec la Torah ! Mais nous sommes-nous arrêtés un
’homme doit se concentrer sur ce qu’il a, et non sur ce
et lança aux participants : « Nous sommes en train de nous
L
Le Beit HaLévi fit un jour cesser les hakafot à Sim’hat Torah
satisfaction
Matière à réflexion
L’antith èse de la
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Au fur et à mesure qu’il se plongeait dans l’étude, la joie inondait votre vie et mettez-la immédiatement en pratique. la manière dont cette connaissance peut améliorer concrètement compréhension des choses ou à une nouvelle idée, réfléchissez à et immédiate. À chaque fois que vous accédez à une meilleure homme éclairé
littéralement son visage.
(ibid.)
Afin de réellement profiter de l’étude de la Torah, un homme doit
suffisamment se familiariser avec le sujet pour avoir une réponse
toute prête à chaque question halakhique (Érouvin 54, voir Rachi
ad loc). Une personne maîtrisant ce qu’elle a étudié éprouve un
35 sentiment de profonde satisfaction.
Tous les trois jours, Rav Chéchet revoyait tout ce qu’il avait
Être content de son sort appris. Lorsqu’il avait achevé son cycle de révision, il s’exclamait
joyeusement : « Mon âme se réjouit, mon âme se réjouit ! »
’un point de vue intellectuel, tout le monde s’accorde à (Pessa’him 68b). Lorsqu’il se repenche attentivement sur ses
dire que la véritable richesse consiste à être content de connaissances, l’homme acquiert un savoir étendu lui procurant
Dson sort. Nombreux, toutefois, sont ceux qui songent en un bonheur intense.
leur for intérieur : « Bien sûr, je suis satisfait de ce que j’ai, mais je
le serais encore davantage si j’avais le même portefeuille d’actions
que celui de mon voisin ! » Ou encore : « Heureux, d’accord, mais
ce n’est pas comme ça que je vais payer mes factures ! » Source d’inspiration
Penchons-nous avec attention sur l’enseignement prodigué Le Steipler conseilla à l’un de ses interlocuteurs de revoir
par nos Sages : « Qui est riche ? Celui qui se réjouit de son lot. » chaque chapitre de Guemara au moins quatre fois. Ce n’est
(Avot 4:1). La formulation employée n’est pas que cet homme qu’en révisant de la sorte, lui assura-t-il, qu’il pourrait à la
est « également riche », ou qu’il est « très riche ». Les Sages nous fois accéder à la maîtrise du sujet et au bonheur d’étudier la
donnent ici l’acception littérale de la richesse : si un homme Torah. Il lui posa également une condition supplémentaire :
est insatisfait de son sort, quel qu’il soit, il n’est pas seulement il devait renoncer à la lecture d’ouvrages et de journaux à
malheureux, il est également pauvre. D’un point de vue purement caractère laïque, afin de se consacrer uniquement à l’étude.
matériel, cet individu aura beau être millionnaire, il restera démuni,
(BeSim’ha VeTouv Lévav, p. 65)
nécessiteux au sens premier du terme.
SIM'HA 171