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(BeSim’ha VeTouv Lévav, p. 65)
caractère laïque, afin de se consacrer uniquement à l’étude.
il devait renoncer à la lecture d’ouvrages et de journaux à
Torah. Il lui posa également une condition supplémentaire :
fois accéder à la maîtrise du sujet et au bonheur d’étudier la
qu’en révisant de la sorte, lui assura-t-il, qu’il pourrait à la
chaque chapitre de Guemara au moins quatre fois. Ce n’est
Le Steipler conseilla à l’un de ses interlocuteurs de revoir
Source d’inspiration
Tous les trois jours, Rav Chéchet revoyait tout ce qu’il avait
Afin de réellement profiter de l’étude de la Torah, un homme doit
(ibid.)
littéralement son visage.
Au fur et à mesure qu’il se plongeait dans l’étude, la joie inondait
Puissant et vivre selon Sa volonté. Apprendre à agir de la meilleure un bonheur intense. connaissances, l’homme acquiert un savoir étendu lui procurant (Pessa’him 68b). Lorsqu’il se repenche attentivement sur ses joyeusement : « Mon âme se réjouit, mon âme se réjouit ! » appris. Lorsqu’il avait achevé son cycle de ré
manière possible est toujours une source de satisfaction, et
l’étude de la Torah nous indique comment remplir au mieux nos
responsabilités en servant Hachem. Puisque le limoud instille une
telle joie à celui qui s’y consacre, cette activité nous est interdite à
Ticha BeAv qui est un jour de deuil. D’après une opinion, la seule
exception à cette règle est l’étude d’un sujet non familier, car cette
activité génère une certaine anxiété (Taanit 30a, voir Rachi).
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L’antithèse de la
Matière à réflexion
satisfaction
Le Beit HaLévi fit un jour cesser les hakafot à Sim’hat Torah
et lança aux participants : « Nous sommes en train de nous
réjouir avec la Torah ! Mais nous sommes-nous arrêtés un L ’homme doit se concentrer sur ce qu’il a, et non sur ce
instant pour nous demander si la Torah se réjouissait avec qui lui manque. Imaginez un individu ordinaire : il est
nous ? » vivant, il a une famille, il est en bonne santé, et il vit
dans un pays le laissant accomplir les mitsvot de Hachem en toute
liberté. Il est véritablement comblé ! Mais ne cessant d’aspirer à
ce qui lui fait défaut, il risque fort de ne jamais profiter de ce qu’il
L’acquisition de la sagesse comporte une joie inhérente. a. Ce qui le rend malheureux, ce n’est pas l’absence de quelque
En effet, même si vous ne mettez pas votre savoir en pratique, chose en particulier, c’est son incapacité à accepter le manque.
vous élargissez votre existence en lui insufflant du sens. Mais un
Un homme ne sera jamais heureux s’il est trop préoccupé par
homme éclairé ne se contentera pas de cette satisfaction naturelle
ce qu’il n’a pas.
et immédiate. À chaque fois que vous accédez à une meilleure
compréhension des choses ou à une nouvelle idée, réfléchissez à
la manière dont cette connaissance peut améliorer concrètement
votre vie et mettez-la immédiatement en pratique.
166 La joie de l’étude de la Torah Hachem m’a doté d’un esprit pour que je ci. Est-ce que je parviens à en faire bon usage ? réalise au mieux mes objectifs dans ce monde- Exercice La sagesse de la Torah représente une source de joie. Et cette D’après nos Sages, oublier un enseignement de Torah est L’ac
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