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SIM'HA    171
                                             (BeSim’ha VeTouv Lévav, p. 65)
                                                                         caractère laïque, afin de se consacrer uniquement à l’étude.
                                                                         il devait renoncer à la lecture d’ouvrages et de journaux à
                                                                         Torah. Il lui posa également une condition supplémentaire :
                                                                         fois accéder à la maîtrise du sujet et au bonheur d’étudier la
                                                                         qu’en révisant de la sorte, lui assura-t-il, qu’il pourrait à la
                                                                         chaque chapitre de Guemara au moins quatre fois. Ce n’est
                                                                       Le Steipler conseilla à l’un de ses interlocuteurs de revoir
                                                                  Source d’inspiration
                                                                         Tous les trois jours, Rav Chéchet revoyait tout ce qu’il avait
                                                                         Afin de réellement profiter de l’étude de la Torah, un homme doit
                   (ibid.)
                                                                          littéralement son visage.
                                                                          Au fur et à mesure qu’il se plongeait dans l’étude, la joie inondait
              Puissant et vivre selon Sa volonté. Apprendre à agir de la meilleure  un bonheur intense.  connaissances, l’homme acquiert un savoir étendu lui procurant   (Pessa’him 68b). Lorsqu’il se repenche attentivement sur ses   joyeusement  : «  Mon âme se réjouit, mon âme se réjouit  !  »   appris. Lorsqu’il avait achevé son cycle de ré
              manière possible est toujours une source de satisfaction, et
              l’étude de la Torah nous indique comment remplir au mieux nos
              responsabilités en servant Hachem. Puisque le limoud instille une
              telle joie à celui qui s’y consacre, cette activité nous est interdite à
              Ticha BeAv qui est un jour de deuil. D’après une opinion, la seule
              exception à cette règle est l’étude d’un sujet non familier, car cette
              activité génère une certaine anxiété (Taanit 30a, voir Rachi).
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                                   Matière à réflexion
                                                                                                                   satisfaction
                   Le Beit HaLévi fit un jour cesser les hakafot à Sim’hat Torah
                 et lança aux participants : « Nous sommes en train de nous
                 réjouir avec la Torah ! Mais nous sommes-nous arrêtés un                          L        ’homme doit se concentrer sur ce qu’il a, et non sur ce
                 instant pour nous demander si la Torah se réjouissait avec                                 qui lui manque. Imaginez un individu ordinaire : il est

                 nous ? »                                                                                   vivant, il a une famille, il est en bonne santé, et il vit
                                                                                                   dans un pays le laissant accomplir les mitsvot de Hachem en toute
                                                                                                   liberté. Il est véritablement comblé ! Mais ne cessant d’aspirer à
                                                                                                   ce qui lui fait défaut, il risque fort de ne jamais profiter de ce qu’il

                 L’acquisition de la sagesse comporte une joie inhérente.                          a. Ce qui le rend malheureux, ce n’est pas l’absence de quelque
              En effet, même si vous ne mettez pas votre savoir en pratique,                       chose en particulier, c’est son incapacité à accepter le manque.
              vous élargissez votre existence en lui insufflant du sens. Mais un
                                                                                                     Un homme ne sera jamais heureux s’il est trop préoccupé par
              homme éclairé ne se contentera pas de cette satisfaction naturelle
                                                                                                   ce qu’il n’a pas.
              et immédiate. À chaque fois que vous accédez à une meilleure
              compréhension des choses ou à une nouvelle idée, réfléchissez à

              la manière dont cette connaissance peut améliorer concrètement
              votre vie et mettez-la immédiatement en pratique.







              166   La joie de l’étude de la Torah         Hachem  m’a  doté  d’un  esprit  pour  que  je   ci. Est-ce que je parviens à en faire bon usage ?   réalise au mieux mes objectifs dans ce monde-  Exercice  La sagesse de la Torah représente une source de joie. Et cette   D’après nos Sages, oublier un enseignement de Torah est   L’ac












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