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SIM'HA 249
256 Souvenez-vous de vos victoires
232 Souriez beaucoup !
glorieuse pour le Tout-Puissant. »
(Chmouel I, 17:37)
vont me permettre de confectionner une couronne encore plus
ce Philistin. »
couronnes pour Hachem. Aujourd’hui, ces chaussures déchirées
(OuLeYoatsé Chalom Sim’ha, p. 51)
« Hachem, Qui m’a protégé du lion et de l’ours, me protégera de
Tribunal Céleste, se sert des prières du peuple juif pour tresser des
Lorsque David se proposa pour tuer Goliath, il déclara :
ont dansé avec la Torah. Métatron, l’ange le plus prestigieux du
combattre le yétser hara de la tristesse.
présage pour l’avenir.
restes des hakafot de la nuit dernière, lors desquelles les Juifs
attitude chaleureuse contribuera grandement à
à la fois en souvenir de sa victoire miraculeuse, et en guise de
« Ces objets sont à moi, leur répondit Mikhaël. Ce sont les
lui quelques paroles d’encouragement. Votre
partir de la peau du lion, il se confectionna une veste qu’il porta
adressez-lui un sourire sincère et prodiguez-
peuple juif.
David savait parfaitement qu’il avait été sauvé par Hachem. À
Exercice
Lorsque vous rencontrez un autre Juif,
d’interroger à ce sujet l’ange Mikhaël, le défenseur Céleste du
un lion féroce et un ours sauvage qui attaquaient son troupeau.
confrontés à des découvertes de ce genre. Ils décidèrent donc
Lorsque le Roi David n’était encore qu’un jeune berger, il tua
habitués à trouver des tsitsit et des tefiline, n’avaient jamais été
des chaussures déchirées et des talons cassés. Les anges, plutôt
soir, les anges avaient vu le ciel jonché d’objets étranges, tels que
compétent qu’un individu taciturne.
disciples qu’après les hakafot et les réjouissances de la veille au
(Émet VeÉmouna, p. 85)
agréable, plus attirant, plus franc, plus sociable et plus
Un certain Sim’hat Torah, le Baal Chem Tov confia à ses
nos actes nous éloigne du Tout-Puissant.
• Un homme souriant est considéré comme plus
accomplir des mitsvot. Et inversement, dénigrer la valeur de
dans les yeux de la personne.
de Roi, qui nous pousse à nous rapprocher de Hachem et à
sourire chaleureux et un sourire social : tout se joue
(‘Hovat HaTalmidim, Essai 2)
C’est la prise de conscience de notre dignité en tant que fils
• Les êtres humains peuvent faire la différence entre un
ont de la valeur, et je ramènerai mes pas vers Tes statuts. »
renforce et d’une certaine manière, la dévoile.
sérieux.
Le verset peut alors se lire de la manière suivante : « Mes voies
rationnellement. Et pourtant, la danse stimule l’âme, la
• Un nouveau-né préfère un visage souriant à un visage
Rabbi de Kotzk associe ce terme à « hachouv » (important).
une telle influence sur l’âme et l’esprit ne peut s’expliquer
Plutôt que de traduire « ‘hachavti » par « j’ai médité », le
Le fait qu’une activité physique comme la danse ait
Matière à réflexion
comme le ciel.
avons de la valeur aux yeux de Hachem.
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pensées profondes s’éclaircissent et deviennent limpides
de Kotzk, ce psaume nous incite à réaliser à quel point nous
Son âme s’élève, ses sentiments s’ennoblissent, ses
mes pas vers Tes statuts » (Téhilim, 119:59). D’après le Rabbi
Le Roi David a écrit : « J’ai médité sur mes voies et ramené
secoue aux quatre vents.
détachent de lui, comme la poussière d’un manteau que l’on
Source d’inspiration
de l’intérieur. Ses soucis et ses préoccupations profanes se
Au fur et à mesure qu’il danse, il se sent comme purifié
L’expérience nous enseigne que sourire, même en nous y forçant,
effrénées. Des foules de personnes venaient profiter du spectacle L’un des enfants de la famille Auerbakh ouvrit la porte. « Je suis Un villageois un peu rustre n’ayant jamais quitté les confins de moral. prouvent que sourire lorsque l’on est triste est bénéfique pour le sourire permet de se sentir plus heureux, et les études scienti
et y participer. désolé, chuchota-t-il, mon père est déjà parti se coucher. son village, aspirait à voir la capitale. Il mit de côté de l’argent pour
Le Roch Yéchiva incitait également ses élèves à être dans - S’il ne dort pas encore, réjouissons-le, répondit l’oncle de réaliser son rêve, et le grand jour arriva enfin !
d’heureuses dispositions pendant la semaine, en expliquant l’enfant. Je t’en prie, laisse-moi entrer. » Notre homme se rendit en carriole et en train jusqu’à Saint-
que telle était la bonne manière de servir Hachem : la Torah ne Rav Chalom s’approcha alors de la chambre à coucher et Pétersbourg, où il fit halte dans un hôtel local.
réjouit-elle pas le cœur ? Rav Nathan considérait la joie comme un appela : « Rav Chlomo ! Levez-vous ! Levez-vous ! Vous ne le Alors qu’il gravissait les escaliers le menant à sa chambre, il vit
prérequis indispensable, disposant à l’érudition et à la créativité. regretterez pas ! » s’avancer vers lui un homme au visage fort mécontent. Ce sinistre
Lorsqu’il croisait un étudiant triste, il cherchait à dissiper sa individu s’approchait de plus en plus, en lui lançant des regards
Rav Chlomo Zalman se leva pour accueillir son beau-frère qui
morosité au moyen de paroles ou de chants. particulièrement agressifs.
s’empressa de lui faire part de son ‘hidouch.
(HaMéorot HaGuedolim)
Un sourire de satisfaction se dessina sur le visage de Rav « Qu’avez-vous contre moi ? lui demanda le villageois. Est-
---------- Chlomo Zalman. « Cette idée n’est-elle pas incroyable ?! s’écria ce ainsi que les gens se comportent par ici, en menaçant les
Rav Chalom. N’est-elle pas remarquable ?! » étrangers ? »
Lorsqu’un ‘hazan se trouvait dans le quartier, Rav Zalmen Sender
Shapiro de Kriniki allait l’écouter chanter. Rav Chalom saisit alors les mains de son beau-frère et s’exclama : En guise de réponse, l’homme fit encore un pas vers lui, un
(HaRav Domé LeMalakh, p. 434) « Dansons ! » Et tous deux tournoyèrent ensemble dans la pièce. rictus de colère lui déformant le visage.
(Kol ‘Hotsev, pp. 144-146) Le villageois, paniqué, dévala les escaliers quatre à quatre pour
---------- appeler à l’aide.
Lorsque le Rav Baroukh Ber était hébergé chez le Rav Yaakov « Que se passe-t-il ? s’écria le maître d’hôtel. Avez-vous été
Yossef Herman, ils chantaient tous deux des zemirot de Chabbat agressé ?
avec beaucoup d’émotion. Le visage de Rav Baroukh Ber rayonnait Source d’inspiration - Quelqu’un en veut à ma vie ! s’écria le villageois d’un ton
de bonheur, et il régnait dans sa maison une félicité Céleste. « En
La logique permet-elle d’expliquer le fait suivant ? haletant.
les entendant, mon cœur me disait que tel devait être le chant des
Imaginez un homme dont l’esprit est confus ; ses pensées - Où çà ? Pouvez-vous me le montrer ? »
anges, écrivit la Rabbanite Rou’hama Shain. Nombreux étaient
sont dispersées et dépourvues de tout fil conducteur, ce
ceux qui venaient les écouter chanter. Lorsqu’il n’y avait plus de Lorsque ce dernier accompagna le villageois vers sa chambre,
qui l’empêche d’aspirer à un objectif élevé. Si cet individu
place à l’intérieur, ils se tenaient debout dans le couloir et dans il comprit immédiatement le problème. Il lui montra le miroir
souhaite rassembler ses idées en les orientant vers un but
les escaliers. » accroché sur le mur en face des escaliers, et lui dit : « Si vous
précis, cette tâche lui sera particulièrement ardue !
(Le patron avant tout) souriez, l’homme qui vient à votre rencontre sourira aussi. Tout est
Imaginez à présent que lors de la fête de Sim’hat différent quand on sourit ! »
Torah, il se mette à danser avec frénésie. Le voilà soudain
métamorphosé, guéri…
SIM'HA 241 248 Dansez pour éveiller votre joie SIM'HA 233