Page 41 - Sophro_ Module8_2018
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PROGRAMME DE CERTIFICATION EN SOPHROLOGIE


             Agoraphobie  (peur  de  la  foule)  et  claustrophobie  (peur  de

               l’enfermement) :  les  phobies  les  plus  fréquentes  et  handicapantes  au
               quotidien.  Elles  naissent  généralement  d’une  mauvaise  expérience  ou
               d’un traumatisme.

             Phobies sociales : celles-ci sont plus fréquentes chez les adolescents et

               les jeunes adultes confrontés aux examens, à une autonomie nouvelle et
               à des responsabilités qui peuvent faire naître le sentiment d’être livré à
               soi-même. Cela comprend la peur de parler, manger et paraître en public,

               mais  également  la  peur  de  l’école  et  des  examens.  Sans  gravité
               apparente, les troubles sont tout de même à traiter afin d’éviter le repli
               sur soi et l’isolement.

             Phobies d’animaux : peu handicapante, cette peur provient généralement

               d’un traumatisme ou d’une mauvaise expérience durant l’enfance.

             Nosophobies (peur des maladies) : le sujet se protège de tout microbe,
               virus et infection par peur d’être malade. Cette phobie est différente de
               l’hypocondrie qui laisse croire au sujet qu’il est gravement  malade au

               moindre symptôme.
             Phobie d’impulsion : il s’agit de la peur de devenir agressif envers les

               autres  ou  soi-même  lorsque  le  contexte  permet  un  acte  violent.  Le
               passage à l’acte est inexistant. Le sujet n’est pas violent, mais redoute

               cependant de le devenir.
             Dysmorphophobie (peur d’une partie du corps) : peur ou complexe très

               prononcé d’une partie du corps.

             Autres phobies spécifiques : peur d’un objet en particulier, de la hauteur,
               d’un moyen de transport…

                                            La  sophrologie  ne  traite  pas  les  phobies,  mais

                                            neutralise  les  symptômes  pour  ne  pas  paniquer.
                                            Elle apprend à s’apaiser, à se rassurer en présence
                                            de l’objet de la phobie. Elle permet également de
                                            créer  une  représentation  positive  pour  détourner

                                            l’esprit de la phobie ou de créer un ressenti positif
            par ancrage qui viendra se substituer aux ressentis négatifs en lien avec la
            phobie. Un suivi psychologique en parallèle peut être conseillé si la phobie

            est handicapante ou fait suite à un traumatisme.


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