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C  RECHERCHE CLINIQUE




               À la suite d’un examen exhaustif et équilibré du contenu de tous les domaines de pratique, et pour assurer la confor-
               mité de la langue et du style, l’ébauche consistait en 101 propositions d’énoncés de compétences. Les compétences
               ont été traduites en français par un traducteur professionnel agréé travaillant avec un optométriste bilingue.

               VALIDATION PRATIQUE DES COMPÉTENCES
               Un sondage en ligne bilingue (anglais-français) a été utilisé pour obtenir des commentaires sur les compétences propo-
               sées de la part d’optométristes actifs au Canada. Les organismes de réglementation provinciaux ont envoyé des invita-
               tions à tous les optométristes inscrits. Afin de maximiser le nombre de réponses, les répondants recevaient des crédits de
               formation continue par leur organisme de réglementation respectif (à l’exclusion du Québec) pour répondre au sondage.

               Les questions démographiques du sondage ont permis de déterminer la province la plus active ainsi que la nature,
               l’étendue et l’actualité de l’expérience pratique.

               Les répondants devaient répondre à trois questions sur chaque compétence :
                     •  Dans le contexte de la prestation de soins sécuritaires, efficaces et éthiques aux patients, dans votre pratique
                       de l’optométrie, quelle est l’importance du rendement de cette [compétence]? (Indiquez votre réponse sur
                       l’échelle suivante : très important/important/assez important/sans importance – ou non pertinent dans
                       ma pratique). C’est ce que nous appelons la « cote d’importance ».
                     •  À quelle fréquence effectuez-vous personnellement cette [compétence]? (Indiquez votre réponse sur
                       l’échelle suivante : très fréquemment / fréquemment / occasionnellement / rarement / jamais). C’est ce
                       que nous appelons la « cote de fréquence ».

                     •  À votre avis, la maîtrise de cette [compétence] devrait-elle être une attente des optométristes pour leur admis-
                       sion? (Indiquez votre réponse parmi : oui / non / pas certain). C’est ce que nous appelons la « cote admission ».

               En plus des questions sur les cotes, les répondants ont été appelés à suggérer des compétences qu’ils considéraient
               comme des attentes réalistes pour des optométristes en début de carrière, mais qui n’étaient pas énoncées.

               Le BEOC a envoyé un lien pour accéder au sondage aux organismes provinciaux de réglementation de l’optométrie,
               qui ont invité tous leurs membres à y répondre. Le sondage était accessible pendant quatre semaines en janvier 2015
               et 1 185 réponses complètes (ce qui représente 23 % des optométristes à l’échelle nationale) ont été reçues. La taille
               de l’échantillon a produit une marge d’erreur pour les conclusions numériques tirées du sondage de plus ou mois
               3 %, à un intervalle de confiance 95 %.
               Le tableau 3 présente le nombre de réponses par province.

               Les données sur les réponses aux cotes d’importance et de fréquence pour chaque compétence ont été classées
               comme étant « élevées », « moyennes » ou « faibles » selon la proportion de répondants ayant choisi les deux cotes
               les plus élevées (« très important », « important », « très fréquemment » ou « fréquemment », respectivement). Les
               critères de classement suivants ont été utilisés :

                     •  Si plus des deux tiers des répondants avaient choisi l’une des deux cotes les plus élevées, alors la compé-
                       tence était classée comme « élevée. »

                     •  Si entre un tiers et deux tiers des répondants avaient choisi l’une des deux cotes les plus élevées, alors la
                       compétence était classée comme « moyenne. »

                     •  Si moins d’un tiers des répondants avaient choisi l’une des deux cotes les plus élevées, alors la compé-
                       tence était classée comme « faible. »
               Les données de réponses à la question demandant si la compétence devrait être une attente pour l’admission ont
               été classées comme élevées, moyennes ou faibles selon la proportion de répondants ayant choisi « oui », après avoir
               d’abord éliminé les réponses « pas certain ». Les critères suivants ont été utilisés :






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