Page 112 - Al-Mouwatta
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(621) 47 - Salem Ibn Abdallah a rapporté d'après son père que Omar Ibn Al-Khatab, prélevait
des Nabatéens, le moitié du dixième de leur froment et de leur huile, voulant accroître par là,
ces produits à Médine. Pour ce qui ce qui est des grains farineux, il prélevait le dixième».
(622) 48 - Al Saib Ibn Yazid a dit: «J'étais tout jeune, et travaillait avec Abdallah Ibn Outba
Ibn Mass'oud au marché de Médine, du temps de Omar Ibn Al-Khattab, et l'on percevait le
dixième de la marchandise des Nabatéens».
(623) 49 - Malek a demandé à Ibn Chéhab: «De quel droit Omar Ibn Al-Khattab prenait des
Nabatéens, le dixième»? Il lui répondit: «cela avait eu lieu durant la période antéislamique, et
Omar, les obligeait de continuer à le payer».
Chapitre XXVI : De l'achat de l'aumône et le fait d'en revenir sur elle.
(624) 50 - Zaid Ibn Aslam a rapporté que son père a entendu Omar Ibn Al-Khattab dire: «Je
fis aumône d'un cheval de race à un homme, pour combattre dans la voie d'Allah. L'homme,
chez qui le cheval se trouvait, l'avait mal entretenu; ainsi je voulais me l'acheter à un bon prix.
J'ai demandé, à ce sujet l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la
paix d'Allah) qui me répondit: «Ne te l'achète pas, même au prix d'un dirham, car, celui qui
revient sur son aumône, est à comparer au chien qui revient sur son vomi».
(625) 51 - Abdallah Ibn Omar a rapporté que Omar Ibn Al-Khattab avait fait d'un cheval une
aumône pour être monté dans le combat dans le chemin d'Allah. Voulant se l'acheter, il
demanda l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah)
ce sujet, qui lui répondit: «Ne te l'achète pas, et ne reviens pas sur ton aumône».
On demanda à Malek au sujet d'un homme qui a fait l'aumône, qui, peu après s'est trouvée
chez un autre que celui à qui elle a été faite, et ce que ce dernier voulait vendre; pouvait-il se
l'acheter»? Il répondit: «je préfère qu'elle soit délaissée».
Chapitre XXVII : Ceux pour qui la zakat du fitr est exigible.
(626) 52 Nafe' a rapporté que Abdallah Ibn Omar payait la zakat du fitr pour ses domestiqes-
qui travaillaient à Khaibar et à Wadi Al Qoura».
(...)'Malek a dit: «ce que j'ai de mieux entendu, au sujet de la zakat du fitr, payée par l'homme,
c'est qu'elle le soit pour ceux dont dont il a la responsabilité, et pour qui, il doit dépenser. Et
l'homme paie la zakat du fitr pour son affranchi contractuel, son affranchi posthume, ses
esclaves les présents et les absents, Pourvu qu'ils soient des musulmans, ou même qu'ils
servent pour le commerce ou autre. Quant à ceux qui ne sont pas musulmans, la zakat n'est
pas payable à leur sujet».
Malek poursuivit: «Quant à l'esclave enfuit, si son patron connait ou non sa place, et que son
absence est depuis peu, dans l'espoir de son retour et de sa vie, je conçois qu'il paye la zakat
du fitr à son sujet. Au cas, où il n'y a plus à espérer son retour, et que son absence est longue,
cette zakat n'est pas à payer».
Et Malek qui ajoute: «la zakat du fitr est une obligation sur les bédouins et les citadins; car
l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) l'a
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