Page 161 - Al-Mouwatta
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mosquée et me demanda: «As-tu des ciseaux»? Je lui répondis: «Non, je n'en ai pas». Elle
               répliqua: «Va, m‟en chercher». J'en trouvait, et les lui remettait, elle se coupa les tresses des
               cheveux, et le jour du sacrifice, elle sacrifia un mouton».


               Chapitre LII : Des offrandes en général:

               (879) 175 - Sadaqa Ibn Yassar al-Makke a rapporté qu'un homme du Yemen aux cheveux
               tressés vint trouver Abdallah Ibn Omar et lui dit: «O Abou Abdel-Rahman! Je viens faire tout
               simplement une visite pieuse». Abdallah Ibn Omar lui répondit: «Si j'étais avec toi, ou bien
               que tu me l'avais demandé, je t'aurais ordonné de la joindre à un pèlerinage». Le Yemenite
               répliqua: «Je fait ce je fait». Abdallah Ibn Omar lui dit: «Pour ce qui a été coupé de tes
               cheveux, fais une offrande». Une femme de l'Iraq lui demanda:

               «Quelle doit être son offrande ô Abou Abdel-Rahman»? Il se demanda: «Son offrande»? -
               «Oui, dit-elle». Abdallah Ibn Omar riposta: «Si je ne trouvais qu'un mouton à immoler, cela
               me sera préférable que de jeûner».

               (880) 176 Nafe' a rapporté que Abdallah Ibn Omar disait: «Une femme en état d'ihram quand
               elle quitte son ihram ne peut se peigner avant qu'elle ne se soit coupée un morceau des tresses
               de ses cheveux. Et si elle a un animal à sacrificier, elle ne peut se couper les cheveux, avant
               qu'elle n'ait immolé son sacrifice».

               (881) 177 - Malek a rapporté qu'il a entendu, quelques hommes versés dire: «Il ne faut pas
               que l'homme et la femme s'associent pour une seule offrande (une vache ou un chameau); il
               faut que chacun en offre une».


               On demanda à Malek au sujet de celui, à qui on a confié une offrande, pour qu'elle soit
               immolée au cours d'un pèlerinage, ce dernier; pourra-t-il immoler, après avoir achevé sa visite
               pieuse omra ou devra-t-il la tarder jusqu'à ce qu'il accomplisse son pèlerinage et se désacralise
               de sa visite pieuse?» Il répondit: «en effet, il doit la tarder afin qu'il l'immole au cours du
               pèlerinage , et une fois qu'il s'est désacralisé de sa visite pieuse».

               Malek a aussi dit: «celui qui doit une offrande afin d'expier une chasse, ou doit telle offrande
               pour d'autre motif, son offrande ne sera envoyée qu'à la Mecque, et ceci est conforme aux
               paroles d'Allah Béni et Très-Haut (le sens)“Il enverra une offrande à la Ka'ba». Mais ce qui
               est équivalent à l'offrande tels le jeûne ou l'aumône, il pourra les effectuer en dehors de la
               Mecque, là, où il lui semblera bon de les effectuer».


               (882) 178 - Abou Asma, l'esclave de Abdallah Ibn Ja'fàr a rapporté qu'il était avec Abdallah
               Ibn Ja'far, quand ils quittèrent Médine et passèrent chez Houssein Ibn Ali, lui rendirent visite,
               alors qu'il était malade à «Al-Souqia». Abdallah Ibn Ja'far demeura chez Houssein, et
               craignant de manquer (le pèlerinage) il le quitta et envoya convoquer Ali Ibn Abi Taleb et
               Asma Bint Oumaiss qui étaient à Médine. A leur arriver, Houssein fit signe pour sa tête,

               Ali ainsi ordonna qu'on la lui rase puis il sacrifia à sa place à Al-Souquia en immolant un
               chameau».

               Yahia Ibn Sa'id a ajouté: «Et Houssein avait à cette époque, accompagné Osman Ibn Affan
               pour un voyage, à la Mecque».


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