Page 199 - Al-Mouwatta
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24 - Le livre des bêtes égorgées


               Chapitre I : Le fait de mentionner le nom d'Allah sur ce qu'on égorge.

               (1054) 1 - Ourwa a rapporté qu'on demanda à l'Envoyé d'Allah r (salallahou alayhi wa salam)
               (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) «Ô, Envoyé d'Allah des bédouins nous apportent de la
               viande, et nous ne savons pas, s'ils ont prononcé le nom d'Allah, lors de l'égorgement de
               l'animal, ou non»? L'Envoyé d'Allah r (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix
               d'Allah) répondit: «Prononcez-le nom d'Allah, et mangez-en».


               Malek a dit: «C'était juste au début de l'Islam».

               (1055) 2 - Yahia Ibn Sa'id a rapporté que Abdallah Ibn Ayach Ibn Abi Rabi'a Al-Makhzoumi
               a ordonné un domestique d'égorger une bête. Quand le domestique allait le faire, il lui dit:
               «Prononce le nom d'Allah», le domestique répondit: «Je l'ai déjà dit»; Abdallah reprit sa
               demande: «Malheur à toi, prononce le Nom d'Allah»; le domestique répondit: «Je l'ai déjà
               prononcé». Alors Abdallah Ibn Ayach s'écria: «Par Allah, je ne mangerai pas de sa chair».


               Chapitre II : Ce qui est permis d'égorger si c'est une nécessité.

               (1056) 3 - Ata Ibn Yassar a rapporté qu'un homme des Ansars, de Bani Haritha menait au
               pâturage une chamelle laitière, au bout de mourrir, il prit un bâton pointu et l'égorgea. On
               demanda, à ce propos, l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la
               paix d'Allah) qui dit: «II n'y a pas de mal, mangez de sa viande».


               (1057) 4 - Mou'az Ibn Sa'd ou Sa'd Ibn Mou'az-a rapporté qu'une esclave à Ka'b, gardait ses
               moutons dans une montagne appelée «Sal»; l'une des brebis, allant périr, elle prit une pierre
               avec laquelle elle l'égorgea». On requit à ce sujet l'Envoyé d'Allah r (salallahou alayhi wa
               salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) qui dit: «II n'y a pas de mal à cela, mangez de sa
               chair».

               (1058) 5 - On demanda Abdallah Ibn Abbas à propos des bêtes égorgées par les chrétiens
               Arabes»? Il répondit: «II n'y a pas de mal à cela». Puis il récita ce verset: «Celui qui, parmi
               vous, les prend pour amis, est des leurs» Coran V, 51.

               (1059) 6 - On rapporta à Malek que Abdallah Ibn Abbas disait: «Tout animal, dont les
               carotides sont déjà coupées, mangez de sa chair».

               (.....) 7 - Yahia Ibn Sa'id a rapporté que Sa'id Ibn Al-Moussaiab disait:


               «Au sujet de ce avec quoi on égorge, pas de mal, si c'est une chose qui coupe, en cas de
               nécessité».


               Chapitre III : Ce qu'on répugne de manger de la chair d'un animal égorgé.

               (1060) 8 - Abou Mourra l'esclave de Akil Ibn Abi Taleb, a demandé à Abou Houraira au sujet
               d'une brebis, qui égorgée, continue à bouger. Il lui commanda de manger de sa chair. Puis
               pour se renseigner de plus, il demanda à Zaid Ibn Thabet qui dit: «Une bête égorgée, pourra-t-
               elle bouger? Et il lui interdit de manger de sa chair».

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