Page 291 - Al-Mouwatta
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(1384) 92 - Abou Rafé, l'affranchi de l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui
la grâce et la paix d'Allah) a rapporté: «L'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui
la grâce et la paix d'Allah) devait un jeune chameau, à un homme, qui vint le lui réclamer; des
chameaux de l'aumône, étant parvenus à l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) (Sur
lui la grâce et la paix d'Allah) il m'ordonna de donner à l'homme son chameau. Lui disant, que
parmi les chameaux, il n'y avait pas un chameau du même âge, mais un autre de six ans
révolus, l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) me
dit: «Donne-le lui, car le meilleur d'entre vous est celui qui accomplit le paiement de la dette
qu'il doit avec le plus de libéralité».
(1385) 93 - Moujahed a rapporté que Abdallah Ibn Omar devait à un homme une certaine
somme d'argent, il lui remit une somme dépassant celle de la dette. Ainsi l'homme dit: «Ô
Abou Abdul Rahman, ce que tu viens de me remettre pour la dette est beaucoup plus que ce
que tu me dois»; alors Abdallah Ibn Omar lui répondit: «Je sais, mais je l'avais fait de toute
mon âme».
- Malek a dit: «il est toléré à celui qui a avancé tout ce qui concerne soit l'or, ou l'argent ou la
nourriture ou un animal, de recevoir de celui qui le lui doit, ce qui est de mieux par rapport à
ce qu'il a avancé, si jamais il n'y avait entre les deux, aucune condition proposée, ou une
coutume. Mais si une condition ou une coutume ou quoique ce soit, sont présents, cela est
répugné, et par conséquent, cela ne rapporte pas de bien». En interprétant ceci, Malek a dit:
«L'Envoyé d'Allah (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) s'était acquitté contre un jeune chameau
qu'il devait, d'un autre chameau plus âgé et Abdallah Ibn Omar d'une dette en surplus. Ce qui
est toléré du moment, qu'il n'y a eu ni condition, ni coutume, par conséquent ceci est toléré et
licite».
Chapitre XLV : Les avances interdites
(1386) 94 - On rapporta à Malek, que Omar Ibn Al-Khattab avait fait à un autre, une dette de
nourriture, dans la condition que le second la lui rendra dans un autre pays. Et Omar dit: «Et
les frais du transport, qui s'en chargera»?.
(1387) 95 - On rapporta à Malek qu'un homme, en se rendant chez Abdallah Ibn Omar, lui dit:
«Ô Abou Abdul Rahman, j'ai fait à un homme, l'avance d'une dette, lui demandant de me la
rendre avec un surplus». Alors Abdallah Ibn Omar: «Telle est l'usure». L'homme reprit: «Que
m'ordonnes-tu de faire»? Abdallah de répondre: «L'avance est de trois aspects: un que tu
avanceras désirant par là, la Face d'Allah, et tu l'auras; un autre de fait, où tu chercheras à
plaire à ton compagnon, et tu recevras sa satisfaction; un troisième d'accompli, où tu vises
obtenir de beaucoup plus, et telle est l'usure». L'homme de nouveau dit: «que m'ordonnes-tu
de faire, ô Abou Abdul Rahman»?
Celui-ci répondit: «Je conçoit que tu as à annuler le contrat de l'avance faite; ainsi s'ille la
remet de la même valeur tu auras à l'accepter; s'il te la remet de moins que sa valeur, et que tu
l'acceptes, tu en auras la récompense; et s'il te remet wve avance de beaucoup plus valable que
la tienne, il montrera ainsi sa reconnaissance, qui est d'ailleurs un remerciement, quant à toi tu
auras quand même une récompense».
(1388) 96 • Nafe' a rapporté qu'il a entendu Abdallah Ibn Omar dire:
«Celui qui fait un prêt, ne doit demander que d'être remboursé».
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