Page 293 - Al-Mouwatta
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(1393) 101 - Abdallah Ibn Omar a rapporté qu'un homme avait appris à l'Envoyé d'Allah
               (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) qu'on le trompait au cours
               de la vente». L'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix
               d'Allah) lui dit:


               «Quand tu vas acheter, dis au vendeur: «pas de tromperie». Et cet homme, en faisant l'achat,
               disait au vendeur: «pas de tromperie». ,


               (1394) 102 - Yahia Ibn Sa'id a rapporté qu'il a entendu Sa'id Ibn Al Moussaiab dire: «Si tu
               arrives dans un pays et que tu trouves, qu'on y tient compte et de la mesure et du poids, fais là,
               un long séjour. Par contre, si tu te trouves dans un pays, où on néglige le poids et la mesure,
               dépêches-toi de quitter ce lieu».

               (1395) 103 - Yahia Ibn Sa'id a rapporté qu'il a entendu Mouhammad Ibn Al-Mounkader dire:
               «Allah aime le serviteur qui fait preuve de magnanimité lors d'une vente, ou d'un achat, ou
               d'un acquittement ou en réclamant son droit».

               Malek a dit


               A - Concernant l'homme qui achète des chameaux, ou des moutons, ou des vêtements, ou des
               esclaves ou n'importe quelle autre marchandise, qu'on peut compter, ceci n'a rien d'aléatoire.

               B-Au sujet de l'homme qui donne à un autre une marchandise pour la vendre, alors que son
               propriétaire avait déjà fait son évaluation en disant à l'autre: «Si tu la vends pour moi au prix
               que j'ai fixé, tu auras un dinar» ou autre chose sur quoi ils se sont mis d'accord et sur lequel
               les deux s'entendent, et dit si tu ne la vends pas tu n'auras rien». Ceci est toléré, si le prix de
               vente de la marchandise, et ce qui le vendeur touchera, est un salaire déterminé. Ainsi s'il
               vend, il bénéficiera, sinon, il n'aura rien».

               C-Cela est similaire à un homme qui dit à un autre: «Si tu peux me retrouver mon esclave
               enfuit, ou mon chameau égaré, tu auras telle somme», ceci est considéré comme une
               redevance payée, et non pas un salaire, car le salaire dans ce cas n'est plus convenable».


               D Quant à l'homme à qui l'on donne une marchandise, en lui disant «Vends-la, et tu auras telle
               somme comme pourcentage de chaque dinar», cela n'est pas permis car chaque dinar, diminué
               du prix de la marchandise, impliquera une diminuation du droit de l'autre, et cela est
               aléatoire».


               104 Malek a rapporté qu'il avait demandé Ibn Chéhab au sujet d'un homme qui louait une
               monture, puis celui-ci la louait à son tour à un prix plus élevé que la première location? Il lui
               répondit: «Il n'y a pas de mal à cela».












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