Page 302 - Al-Mouwatta
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cette marchandise, et de prendre le prix de ce qui est vendu plus le bénéfice qui en sortirait, et
s'il y a une perte, ce sera au commandité de couvrir l'argent perdu. Or, à cela le commandité
répondit:«Plutôt c'est à toit que revient le fait de payer le prix de cette marchandise que j'ai
acheté avec ton argent». Malek à ce sujet dit: «En fait c'est au commandité de payer le prix au
vendeur, et l'on demande au commanditaire: «ou que tu donnes au commandité les cent dinars
et que la marchandise en soit pour vous deux, par conséquent ces nouveaux cent dinars seront
un nouveau capital selon les termes du premier contrat, ou que tu abandonnes la marchandise.
Ainsi, s'il paie les cent dinars au commandité, cette somme sera considérée un nouveau capital
selon les conditions du premier contrat, et s'il refuse, la marchandise est la propriété du
commandité et c'est à lui de payer son prix».
- Malek a dit finalement: «S'il reste, après l'acquittement du capital et le partage du bénéfice,
de la camelote, cela revient au commandité. Et je n'ai pas entendu dire autrement. Mais si ce
qui reste est de la valeur d'une bête, ou d'un chameau ou des vêtements d'un tissu grossier, ou
ce qui leur est pareil, le commandité aura à les rendre au commanditaire, sauf si ce dernier les
lui laisse».
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