Page 382 - Al-Mouwatta
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chameaux»; «et pour quatre»? - «vingt chameaux». Alors je lui demandai: «Comment ça se
               fait, que plus la blessure est grave, plus la dyia est en diminution»? Sa'id répondit: «Es-tu
               Irakien ? - «En fait un savant à esprit fin, ou un ignorant à apprendre, répondis-je». Sa'id de
               répondre: «Plutôt, il est de la sounna, ô fils de mon frère».


               (1) Irakien: désigne celui qui applique le raisonnement par Syllogisme.

               - Malek a aussi dit: «ce qui est suivi à Médine, c'est d'exiger la dyia au cas où le doigt d'une
               main est coupé. Si ce sont les cinq coupés, leur dyia sera celle d'une main complète à savoir
               cinquante chameaux, repartis de dix chameaux pour chaque doigt».


               - Finalement Malek a dit: «pour les phalanges de la main, la dyia exigée est de trente-trois
               dinars, et d'un tiers pour chacune d'elles, correspondant ainsi, à trois chameaux et à un tiers du
               chameau».


               Chapitre XIl : La dyia relative aux dents.

               (1614) 26 - Aslam, l'affranchi de Omar Ibn Al-Khattab a rapporté que Omar a exigé que la
               dyia d'une dent, soit un chameau, ainsi que pour la clavicule et la côte».


               l

               (......) 27 - Yahia Ibn Sa'id a rapporté qu'il a entendu Sa'id Ibn Al Moussaiab dire: «Omar Ibn
               Khattab a exigé que la dyia en soit, pour toute dent arrachée, un chameau; et Mou'awia (de sa
               part, que la dyia soit de cinq chameaux pour toute dent arrachée».


               - Sa'id, continua, et dit: «Ainsi donc la dyia est en diminution selon Omar, et en augmentation
               selon Mou'awia. Quant à moi, si j'avais à me décider, j'aurais imposé deux chameaux pour
               chaque dent arrachée, trouvant qu'une telle dyia est si convenable, et tout juriconsulte en sera
               récompensé».


               (......) 28 - Yahia Ibn Sa'id a rapporté que Sa'id Ibn Al Moussaiab disait: «au cas où la dent est
               touchée et de ce fait se noircit, la dyia est exigible. Et si, après s'être noirde. elle est arrachée,
               la dyia sera à verser, au complet». [


               Chapitre XIII : L'application de la dyia des dents.

               (1615) 29 - Abou Ghatafan Ibn Tarif Al-Mourri a rapporté que Marwan Ibn Al-Hakam l'a
               envoyé, demander à Abdallah Ibn Al-Abas, au sujet de l'arrachement involontaire d'une
               dent»? Abdallah Ibn AI Abbas répondit:


               «La dyia payée est de cinq chameaux». Marwan me chargea d'être de nouveau chez Abdallah
               Ibn Abbas lui demandant «Considères-tu les molaires comme les incisives»?. Et Abdallah Ibn
               Abbas de répondre: «les doigts d'une main n'exigent-ils pas la même dyia»?


               (......) 30 - Hicham Ibn Ourwa a rapporté que son père ne faisait pas distinction d'entre les
               dents, quand il est sujet de la dyia».


               * Malek a dit: «Ce qui est suivi chez nous (à Médine) c'est que la dyia est la même pour toutes
               les dents à la fois, s'agit-il des inolaires ou des incisives, du fait que l'Envoyé d'Allah
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