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Opérations à l’international




               h. Certificat d’usine (Mill certificat)


               Doit  obligatoirement  émaner  d’une  usine,  même  si,  de  ce  fait,  le  vendeur  est  obligé  de
               divulguer le nom du fabricant à son acheteur.

               i.  Certificat de prise en charge

               Il faut remplacer le document de transport, en ce sens que le transitaire qui l’établit fait
               « sous-traiter »  le  transport.  L’attestant  de  prise  en  charge  reflète  l’engagement  du
               transitaire de faire acheminer la marchandise d’un point à un autre.

                   Certificat d’agréage

               Délivré soit par un ingénieur assermenté, soit par un tiers désigné par l’acheteur.


                   Certificat d’expertise et d’analyse

               Habituellement délivré par un laboratoire ou par des experts désignés par l’acheteur.

                   Certificat sanitaire


               Exigé par l’importateur ou par les pouvoirs publics de son pays, délivré par l’administration
               de l’hygiène ou par un vétérinaire.

                   Certificat d’inspection

               Les banques ne se portent jamais garantes de l’authenticité des documents qui leur sont
               présentés si ceux-ci sont établis conformément aux termes prescrits par le donneur d’ordre,
               elles n’ont aucune responsabilité lorsqu’elles acceptent des certificats quelconques, exigés
               dans le crédit, tels qu’ils leur sont remis.
               Cependant, elles doivent vérifier l’organisme délivrant ces certificats existe et veiller à ce
               qu’il ait un certain standing.
                   •  Logiquement, le certificat d’inspection ne devrait pas être établi par le vendeur, mais
                      par un tiers non intéressé à la réalisation du crédit documentaire.
                   •  La banque devrait s’informer auprès du donneur d’ordre si la vérification faite par
                      l’auteur  du  certificat  doit  porter  sur  l’ensemble  de  la  cargaison  ou  si  des
                      « sondages » suffisent. Elle doit se faire préciser, le cas échéant, le pourcentage de la
                      marchandise vérifiée par rapport au lot total.
                   •  A quelle date le certificat doit-il être établi ?
                   •  Cela  dépend  de  la  marchandise :  pour  une  denrée  périssable,  le  certificat  ancien
                      n’aurait aucune valeur. Il en est autrement s’il s’agit d’une marchandise que le temps
                      n’altère pas.
                   •  De qui ces certificats doivent-t-il émaner ?
                      L’article 23 des règles et usances autorise sauf stipulations contraires, les banques à
                      accepter les documents présentés sans encourir de responsabilité. A moins que le
                      donneur d’ordre n’indique clairement le contraire.





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