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Opérations à l’international




               1.3  Les documents divers


               Selon  la  nature  de  la  transaction,  d’autres  documents  peuvent  être  demandés  par  le
               donneur d’ordre. Il serait vain d’en établir une liste exhaustive :
                   •  Documents attestant la qualité de la marchandise,
                   •  Documents attestant la quantité de la marchandise,
                   •  Certificat d’agréage.

               Rappelons que si de tels documents sont exigés dans l’ouverture du crédit documentaire,
               l’ordonnateur doit en préciser l’émetteur, le libellé et les données qu’ils doivent contenir.


               a. Documents attestant de la qualité de la marchandise

               Il s’agit de documents réclamés par le donneur d’ordre pour se prémunir contre des vices
               altérant la qualité de la marchandise commandée :
                   •  Le certificat d’inspection,
                   •  Le certificat de surveillance,

                   •  Le certificat vétérinaire,
                   •  Le certificat sanitaire ou phytosanitaire,
                   •  Le certificat d’analyse, etc.

               b. Documents attestant de la quantité de la marchandise

               On entend par quantité, le nombre d’unité ou de poids de la marchandise, selon la nature
               de celle-ci. Les documents en question peuvent être :

                   •  Le certificat de poids.
                   •  La liste de colisage.

               c.  Certificat d’agréage


               C’est un document d’une grande importance du fait qu’il établit la liaison entre le contrat
               commercial et le contrat né du crédit documentaire.

               En effet, l’émetteur de ce document atteste de la conformité de la marchandise expédiée,
               avec d’une part le contrat commercial et d’autre par les termes du crédit documentaire.

               Dans un souci d’équilibre, l’émetteur de ce document doit être neutre.
               En outre, l’agréage doit être établi, juste avant l’expédition de la marchandise pour éviter
               toute manipulation ultérieure par le vendeur.

               d. Certificat d’origine

               Faute d’indication, dans l’ouverture du  crédit, sur l’auteur du certificat exigé, le banquier
               peut accepter celui qui lui est remis, qu’elle qu’en soit l’origine.
               En  l’absence  de  toute  précision  dans  l’ouverture  du  crédit,  seul,  doit  être  visé  par  le
               certificat  d’origine,  le  pays  d’où  la  marchandise  est  expédiée  en  vertu  de  l’ouverture  du
               crédit documentaire. Toutefois, ce n’est pas l’avis de tous les donneurs d’ordre, il y a donc là
               un point à préciser avec ces derniers.



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