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Les principes fondamentaux des  Assurances de Personnes
               en gage ou transfert du bénéfice du contrat à un tiers. En cas de non-respect de cette disposition, la
               sanction est la nullité absolue du contrat.

                        Assurance sur la tête d’un incapable (Article 69)

               L’article  69  du  Code  des  Assurances  stipule  « Il  est  défendu  à  toute  personne  de  contracter  une
               assurance en cas de décès sur la tête d’un mineur âgé de moins de 12 ans et d’un interdit au sens de
               l’article  145  du  code  du  statut  personnel  et  des  articles  38  et  39  du  code  pénal  (majeur  en  tutelle,
               personnel  placée  dans  un  établissement  psychiatrique  d’hospitalisation).  Il  s’agit  ici  d’éviter  la
               souscription des contrats en cas de décès sur la tête de personnes incapables, en raison soit de leur âge,
               soit de leur état mental, d’apprécier véritablement les conséquences de leur acceptation. En cas de non-
               respect  de  cette  disposition  les  sanctions  vont  de  la  nullité  pouvant  être  invoquée  par  l’assureur,  le
               souscripteur  ou  le  représentant  de  l’incapable  à  des  sanctions  pénales  applicables  à  l’assureur  et  au
               souscripteur.
               Une exception prévue par la loi permet l’adhésion des incapables. En effet, l’article 107 du Code des
               Assurances stipule que « par dérogation aux stipulations des articles 68 et 69 ci-dessus, le représentant
               légal d’un majeur en tutelle peut adhérer au nom de celui-ci à un contrat d’assurance de groupe en cas
               de décès, conclu dans le cadre de l’exécution d’une convention collective de travail.

                        Assurance sur la tête d’un mineur de plus de 12 ans (Article 70)

               Si l’assurance en cas de décès est faite sur la tête d’un mineur de plus de 12 ans, il existe alors une
               double condition de validité
                   •  Consentement personnel du mineur
                   •  Autorisation  écrite  de  son  représentant  légal  (personne  investie  de  l’autorité  parentale  ou
                      tuteur) avec indication de la somme assurée.
               La sanction en cas de non*respect (défaut de consentement ou d’autorisation) est la nullité absolue du
               contrat. Le tableau ci-dessous reprend les différents cas à envisager.




































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