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             tographique afin qu'ils puissent réaliser des films de et pour leur propre peuple dans un environnement
             qu'eux seuls comprennent parfaitement ».
             28.  Cité dans Rosaleen Smyth, « The Post-war Career of the Colonial Film Unit in Africa : 1946-1955».
             Historical Journal of Film, Radio, and Television, vol. 12 no. 2, 1992, 170.
             29.  « Colonial Film Unit. Expansion of Activities », CO 875/26/2, consulté aux National Archives.
             Archives nationales.
             30.  Lettre du COI à Grierson, datée du 2 décembre 1949, G5:6:4, consultée aux Archives John Grierson,
             Université de Stirling.
             31.  « Colonial Film Unit : East African Project; Possible Abandonment of Education Film Production»,
             CO 875/52/4, consulté aux Archives nationales. Colonial Cinema a déclaré que « à certains égards,
             cette organisation était lourde, inadaptée et pas aussi efficace qu'elle aurait pu l'être. Il a été proposé
             comme premier élément essentiel (sic) que l'Unité du film colonial soit soustraite au contrôle du COI
             et placée sous celui du Colonial Office.  Colonial Cinema, juin 1950, 27».
             32.  « New Directions in Documentary : Report of the International Conference Held at Edinburgh Au-
             gust 25-26, 1952, G6:42:1, consulté aux Archives John Grierson, Université de Stirling. À la fin de
             1950, la CFU a cessé toute production et plus de la moitié de ses vingt-neuf employés ont été licenciés.
             La CFU a continué à utiliser son trimestriel Colonial Cinema comme un moyen de diriger, de déterminer
             et de diffuser les approches théoriques et pratiques de la production et de l'exposition de films dans les
             colonies. Son programme permanent de stock brut fournit des films aux régions trop petites pour avoir
             leurs propres unités, comme le Somaliland, la Sierra Leone, la Gambie et Malte.
             33.  Grierson, The Film in Colonial Development, 12-13. « Nous voulons, pour cette école, non seule-
             ment l'expérience du ministère des Colonies », déclare Grierson, « nous devons aussi savoir ce qui se
             fait ailleurs et apporter l'expérience mondiale à notre problème. Nous aurons besoin d'une bibliothèque
             de premier ordre, d'un service d'information en expansion et en développement, d'un échange de pro-
             fesseurs et de conférenciers et d'autres personnes intéressées par les problèmes coloniaux ».
             34.  « Nouvelles orientations du documentaire », 15.
             35.  Ibid.
             36.  Lettre d'Evans à Sir Robert Fraser, 19 juin 1954, INF 12/505, consulté aux Archives nationales.
             37.  « Colonial Office, Report on the Gold Coast for the Year 1954 » (Londres : HMSO, 1954), 120.
             38.  Tom Rice, « Progress in Kojokrom», www.colonialfilm.org.uk/node/2566 ; « The Impact of Infor-
             mation Services on the People of Ghana», Ghana Today, 25 (décembre 1957), 4-5.
             39.  « Sean Graham, The Work of the Gold Coast Film Unit», dans Visual Aids in Fundamental Educa-
             tion, 77-87; « Entretien personnel avec Sean Graham», réalisé par Tom Rice, Emma Sandon et Peter
             Bloom, 5 février 2010.
             40.  Ikechukwu Obiaya, « A Break with the Past : The Nigerian Video-Film Industry in the Context of
             Colonial Filmmaking », à paraître dans Film History. La NFU était dirigée par Lionel Snazelle, un dis-
             ciple de Sellers, qui avait filmé plusieurs des films récents de la CFU au Nigeria. Sa première production,
             Smallpox, une parabole sur la santé qui adopte le format « Mr. Wise and Mr. Foolish » est révélatrice
             de l'acceptation et de la mise en œuvre continue par la NFU des conventions cinématographiques co-
             loniales établies.
             41.  George Nobel, « Cameraman on the Gold Coast», Colonial Cinema, (juin 1952), 36. Graham se
             considérait comme un « conteur», par opposition à Sellers et Snazelle, qui, selon lui, « étaient de véri-
             tables éducateurs».
             42.  « Entretien personnel avec Sean Graham », 5 février 2010. Il y a peu de preuves que les unités
             ouest-africaines aient travaillé ensemble. Sean Graham a rendu visite à la Nigerian Film Unit et a par-
             tagé du matériel avec eux à l'occasion, mais il s'est personnellement opposé à son chef, « Lionel Sna-
             zelle, et s'est vu en compétition féroce », avec eux. Voir la lettre datée du 8 août 1952, consultée au BFI
             Special Collections, BCW 1/16/1.
             43.  « Gold Coast Film Catalog, 1949-1954 »,  (1954).
             44.  Grierson, The Film in Colonial Development, 13.
             45.  « Lettre de Sean Graham à Basil Wright, datée du 29 juillet 1952»,  consultée sur BFI Special
             Collections, BCW 1/16/1.
             46.  « Entretien personnel avec Sir Sydney Samuelson».
             47.  Ibid. et « Entretien personnel avec Sean Graham» , 5 février 2010. Graham a laissé entendre qu'il a
             cherché par la suite à gérer les commentateurs de plus près, mais qu'il n'a pas assisté lui-même aux pro-
             jections. En 1951, William Sellers a également reconnu la nécessité d'une supervision plus étroite des
             commentateurs. « L'expérience a montré la nécessité de vérifier toutes les traductions avant qu'elles ne
             soient utilisées en public », écrit-il, bien qu'il y ait peu de preuves que cela ait été fait. William Sellers,
             « Mobile Cinema Shows in Africa », Colonial Cinema, décembre 1951, 77-82.
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