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qui compte. Le « héros » individuel dans le contexte du tiers-monde ne fait
pas l'histoire, il ne fait que servir les nécessités historiques.
Conventions occidentales dominantes
Éclairage : Contraste élevé et faible, principalement l'éclairage Rembrandt
dans le drame.
Rembrandt dans les drames, tandis que les comédies utilisent un éclairage
à faible contraste et à forte intensité.
Angle de la caméra: Principalement régi par la perspective à hauteur d'œil,
qui correspond à notre position naturelle dans le monde. L'utilisation de
prises de vue en angle est principalement destinée à l'aspect esthétique.
L’emplacement de la caméra : Distance La distance varie en fonction du
contenu émotif, contenu émotionnel de la scène. Les émotions, par exemple
la colère, sont représentées en gros plan.
Mouvement de la caméra: La plupart du temps, la perspective est fixe (uti-
lisation d'un trépied), ce qui favorise l'exposition et la compréhension. Sou-
vent, la caméra se déplace pour rester avec l'individu afin d'étudier le
développement du personnage et son état psychologique.
décor: Un décor de studio. Elle resserre les contrôles de manipulation et
renforce la réalité fictive.
Le jeu d'acteur : Une convention hollywoodienne, l'acteur comme icône.
Montage parallèle: Montre les relations entre des personnages, forces
conflictuels à des fins de narration dramatique et expositive, c'est-à-dire
pour le suspense.
Point de vue : Les acteurs évitent de regarder directement la caméra. Les
acteurs sont généralement positionnés ou bloqués de manière à ce que leur
regard émotionnel soit facilement observé par la caméra.
Utilisation non occidentale des conventions
L'éclairage : L'éclairage en tant que convention dans les films du tiers monde
est moins développé, à l'exception des films cubains, dont l'utilisation de