Page 175 - LES FLEURS DE MA MEMOIRE ET SES JOURS INTRANQUILLES_Neat
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J’avais pris rendez-vous avec M. Jean-Louis Scherrer, et j’avais ce jour-là,
emprunté et porté, sans aucun complexe, une tenue de jour de haute-couture.
Le couturier me reçut avec gentillesse, simplicité et beaucoup de courtoisie. Je
participais même à l’un de ces entretiens avec une cliente importante, puisqu’il
s’agissait de la première dame de l’époque, Anémone Giscard d’Estaing. Puis
pour s’excuser de ce contretemps, il apporta beaucoup d’attention aux dessins
de tissus que je lui présentais, et m’en acheta plusieurs.
Ravie, je sortais de la maison de couture Jean-Louis Scherrer, heureuse de
mon entreprise et soulagée, réalisant que je pouvais bien me consacrer à autre
chose que de ramasser des épingles éparpillées sur un podium de couturier…
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