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LE NOUVEAU JOB





                        Ma sœur côtoyait énormément de gens évoluant dans le milieu de la mode
              par sa position professionnelle au sein du Club 7. Elle m’annonça un jour que le
              directeur commercial d’une maison de prêt-à-porter recherchait une styliste
              pour compléter l’équipe de la société dans laquelle il travaillait. Je m’y
              présentais et faute de me retrouver dans le domaine de la Haute-Couture
              j’acceptais cette proposition qui me semblait très intéressante.


                     Ce nouveau job chez Arlette Beressi était plutôt agréable. Une publicité
              s’affichait alors dans tout Paris et dans de nombreux magazines de mode :

                                 « Arlette Beressi réinvente la robe longue ».

                       Il est vrai que si j’avais quitté le monde de la Haute-Couture, et toutes ses
              belles matières nobles, j’appréciais finalement ce nouveau job où j’excellais
              dans la création et réalisation d’élégants modèles de robes du soir.
              Arlette Beressi se comportait comme une grande sœur à mon égard.

                         Je l’accompagnais dans tous ses déplacements, et nous nous rendions aux
              différentes manifestations de mode et textiles, tant à Francfort, que Paris, Milan
              ou Côme. Elle ne faisait pas de différence hiérarchique dans nos déplacements
              et les voyages se réalisaient en classe affaires. Nous étions logées dans de
              luxueux palaces et partagions nos dîners ensemble dans la joie et la bonne
              humeur. J’avoue que cette nouvelle situation professionnelle me convenait
              parfaitement et j’appréciais tout autant cette solitude qui eut un effet productif

              sur mes réalisations de dessins textiles. De retour à la maison, le soir une
              musique d’ambiance inspirante m‘accompagnait pour l’élaboration de ces
              nouvelles créations prévues pour les acheteurs espagnols ou autres fabricants.

                        Pourtant, la compagnie de mes amis me manquait, et la nostalgie de nos
              fêtes passées me rappelait ces moments vécus inoubliables. Un soir je tentais
              de les contacter mais ils étaient injoignables, alors je décidais de me rendre en
              discothèque pensant les retrouver.








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