Page 207 - LES FLEURS DE MA MEMOIRE ET SES JOURS INTRANQUILLES_Neat
P. 207
Nous étions en Juillet, les mois avaient défilé si rapidement depuis mon
départ de l’Avenue Montaigne, que je n’avais pas réalisé qu’ils étaient tous en
vacances, loin de Paris. J’étais perdue et je songeais à rentrer chez moi, lorsque
remontant de la discothèque vers le bar et restaurant du Club 7, un charmant
garçon m’aborda. Je restais froide et indifférente avec la ferme intention de
rentrer me coucher, mais devant son insistance à m’offrir une coupe de
champagne avec tant de gentillesse et courtoisie je changeais d’avis. Je l’avoue,
il me subjuguait avec ce sourire ravageur et cette éloquence pimentée d’une
pointe d’accent ensoleillé. C’était un beau ténébreux digne d’un conte des Mille
et une nuits. Nous avions discuté toute la nuit, pour terminer par un petit
déjeuner sur les grands boulevards, et pour mieux nous retrouver par la suite…
1976 Une publicité d’Arlette Beressi
206