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ALLERGIE

Nourri au sein d'une maman consommatrice de cannabis, un bébé
excrète des cannabinoïdes dans ses urines, pendant 2 à 3 semaines
après le sevrage. Une maman usant régulièrement du cannabis,
rend son bébé léthargique. En outre, cette consommation affecte sa
capacité de s'en occuper correctement.
Le THC diminue le taux de prolactine et, partant, diminue la
lactation. À l'instar de certains médicaments qui passent dans le
lait maternel, on devrait recommander à la maman consommant
du cannabis (à défaut de proscrire l'allaitement, ou mieux cette
consommation), de ne pas allaiter dans les heures qui suivent la
consommation. La société américaine de pédiatrie contre-indique
l'allaitement chez les femmes qui fument du cannabis.

Allergie
Les manifestations allergiques en relation avec la consommation
de cannabis peuvent avoir différentes expressions : respiratoires
(rhinite, asthme) ; oculaire (conjonctivite) ; cutanée, au contact
direct de la plante (urticaire, angio-œdème palpébral, eczéma).
Des manifestations peuvent survenir chez des personnes proches
du fumeur, expressions d'un cannabisme passif. Des tableaux
sévères d'anaphylaxie ont été décrits lors de l'utilisation de graines
de cannabis ou lors de la consommation de thé contenant de la
marijuana. Selon le réseau national de surveillance aérobiologique,
des pollens de cannabis sont trouvés chaque année, fin juillet, dans
certaines régions comme à Aix-en-Provence et aussi en Corse
au mois d'octobre. Des manifestations d'allergies croisées peuvent
survenir entre cannabis et certains fruits (pommes, pêches, cerises...),
les noisettes, les oranges, des céréales. Bière, vin, tabac, latex ont
également été incriminés.
Source : L'allergie au cannabis : bien plus qu'un voyage stupéfiant.
Van Gasse A.L. et coll. Revue Française d'Allergologie, avril 2014,
Congrès francophone d'allergologie.

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