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CHAPITRE VII L’apport du numérique en orthodontie

La plupart des logiciels permettent de définir des seuils pour automatiser et guider le praticien
dans la conception de son traitement :
➜ un seuil de déplacement total autorisé,

➜ un seuil de déplacement maximal par gouttière, ou un nombre maximal de gouttières par
traitement (attention alors à l’ampleur des déplacements dentaires entre chaque gouttière qui
doivent rester physiologiques et prédictibles)

➜ un seuil individualisé de placement automatique des taquets et des zones de pression en
fonction du type et de la quantité de mouvement

➜ un seuil maximal de réduction amélaire proximale (en moyenne 0,25 mm par face)

2.3.2 Choix des attachements :

Selon le type de mouvement
La forme des attachements influence la direction du mouvement, mais leur volume influence
l’intensité de la contrainte sur la dent en fonction de sa taille et de sa forme. En effet, la
morphologie d’une incisive la rend plus propice à répondre à la rotation qu’une prémolaire.
Pour la rétention et l’efficacité, une épaisseur de minimum 1 à 1,5 mm des taquets est
conseillée. Ainsi, chaque type de mouvement va être associé à un type d’attachement, dont
la surface active est perpendiculaire au déplacement voulu [FIG. 10].

Figure 10 : Orientation et morphologie des attachements en fonction du type de mouvement attendu.

Les points de pressions et/ou taquets peuvent être associés : la création d’un couple de
forces vestibulo-linguales aide les mouvements de rotation et de contrôle du torque radicu-
laire notamment dans la phase de recul ou d’ingression incisifs.

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