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CHAPITRE VII L’apport du numérique en orthodontie
2.4 Les logiciels de conception
Il existe deux grands systèmes de conception :
➜ Systèmes de conception externe : la conception est sous-traitée à une entreprise par
envoi des données patient et de la prescription. Elle va permettre de proposer des protocoles
d’aide à la décision au praticien qui doit ajuster le traitement en fonction de la clinique.
Il s’agit d’entreprises comme Invisalign , Orthocaps Twin Aligner , ClearCorrect , SparkTM,
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Suresmile Aligner… Le meilleur exemple reste Invisalign d’Align, qui de par son retour d’ex-
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périence clinique des 20 dernières années et l’apprentissage informatique qui en découle,
propose aujourd’hui les protocoles les plus efficients. Leur plateforme permet de plus en plus
d’interventions du praticien sur son traitement.
➜ Systèmes de conception interne au cabinet, qui reposent sur l’expertise du praticien.
Les logiciels permettent une automatisation ou semi-automatisation à la fois pour proposer
un préalignement dentaire et faciliter la réalisation du set-up final, mais aussi par une propo-
sition de séquençage dent par dent, ou groupe de dents par groupe de dents.
Dans cette catégorie, il existe les logiciels dont le praticien fait l’acquisition et qui permettent
de traiter un nombre illimité de cas sur le réseau interne du cabinet ; ou des plateformes
intermédiaires, permettant la prévisualisation du set-up en ligne, et rémunérées au nombre
de cas produits.
Il en existe de plus en plus de logiciels de conception interne au cabinet, mais les plus usités
aujourd’hui sont le module Clear Aligner Studio de la suite 3Shape, le Maestro 3 D Ortho
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StudioTM, le module Aligner 3D de Onyx Ceph3TM, Orchestrate 3D .. Le choix du logi-
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ciel dépendra à la fois avec la compatibilité de la chaine d’acquisition et de traitement des
données, et des préférences du praticien en termes de fonctionnalités (intégration de l’ima-
gerie, simulation des racines dentaires…) ou d’interface. Ils présentent globalement tous
les mêmes grandes caractéristiques, et nécessitent une courbe d’apprentissage plus ou
moins intuitive. Ils sont très compatibles avec une production interne aux cabinets des gout-
tières, mais certains permettent tout de même de choisir la sous-traitance de la production
de certains cas.
Les plateformes qui proposent la conception de cas, comme BluSkyPlan Ortho , Archform
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ou Ulab , permettent de réaliser le set-up sur leur logiciel et de ne payer que l’exportation des
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modèles crées. Il peut s’agir d’une bonne option intermédiaire avant de gagner en autonomie.
Archform et Ulab permettent de choisir les options de production : sous-traitance totale ou
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partielle, ou impression au cabinet des modèles. Pour des praticiens aguerris, des logiciels
libres comme Blender ou Meshmixer ont été utilisés pour la conception de traitement ortho-
dontique. Le site Blender4dental devrait proposer sous peu un module d’aide à la conception
de traitements par gouttières.
L’intégration de plus en plus de critères dans le perfectionnement des algorithmes ou des
réseaux neuronaux permettra une grande précision et individualisation, en particulier du
système de forces et du séquençage du mouvement. L’implication des praticiens dans la
maitrise de leurs traitements peut à terme aider au développement de fonctionnalités d’as-
sistance à la conception au cabinet de plus en plus efficientes. En devenant de plus en plus
autonomes, les praticiens réduisent à la fois les coûts, les délais voire l’impact carbone de
leur traitement.
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