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CHAPITRE VII L’apport du numérique en orthodontie
L’orientation du modèle pendant l’impression influence donc l’état de surface et l’effet esca-
lier, mais aussi le temps d’impression et son coût [FIG. 11].
Figure 11 : Effet en marche d’escalier de l’impression 3D couche par couche.
Il semblerait que l’efficacité (contrôle du mouvement et répartition de la distribution des
contraintes), la précision d’adaptation et la transparence de l’aligner diminue quand l’épais-
seur de couche augmente. L’épaisseur de couche en fonction de l’objectif est de 0,03 à
0,2 mm. Mais en moyenne la réalisation des aligneurs nécessite une impression à entre 100
et 150 microns.
Les deux technologies présentent des avantages et des inconvénients, avec actuellement
de nouvelles résines et fil thermoplastique certifiés pour l’usage médical, avec de nouvelles
propriétés, qui voient le jour quasi quotidiennement.
L’impression par FDM est plus longue, mais le PLA présente l’avantage d’être biodégra-
dable et économique. Il ne nécessite pas de traitement post-impression, mais présente une
moindre résistante mécanique et thermique. On peut trouver aujourd’hui des filaments de
PLA sans perturbateurs endocriniens thermorésistants, ou de PEEK (Polyétheréthercétone),
matériau d’une excellente biocompatibilité et compétences mécaniques, mais extrêmement
cher. Les impressions par stéréo lithographie SLA, DLP ou Polyjet, utilisant de la résine
spécifique à l’usage dentaire et donc biocompatible, sont plus rapides, précises et proposent
de meilleures qualités mécaniques et un meilleur état de surface. Elle nécessite plus d’entre-
tien et des traitements spécifiques notamment d’élimination des résidus de monomère et de
résine sur les modèles.
Si ces deux technologies paraissent compatibles techniquement à la production de gouttières
orthodontiques, elles nécessitent des matériaux validés pour l’usage dentaire et une mise en
œuvre dans une pièce avec renouvellement de l’air. Elles sont en constante évolution, tout
comme la réglementation à ce sujet, qui tend à être de plus en plus attentive à la qualité et à
la traçabilité de toute la chaine de production.
Enfin, certains cas demandent la production d’un nombre important de gouttières et donc
de modèles. Ce qui représente une quantité non négligeable de matériau à éliminer, ce qui
représente autant que les gouttières un coût économique et écologique non négligeable qui
devrait amener de nouvelles propositions à voir le jour.
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