Page 635 - Traité de Chimie Thérapeutique 4 Médicaments en relation avec des systèmes hormonaux

14 LES ANTI-A1\'DROGÈNES 595

6.8.5. Puberté précoce
TRIPTORÉLINE
Décapeptyl 3,75 mg : une injection IM de 50 gg/kg toutes les 4 semaines.

6.9. EFFETS INDÉSIRABLES
Ils sont présentés selon les traitements décrits ci-dessus.

6.9.1. Cancer de la prostate avec métastases
Lors de l’instauration du traitement : cas isolés d'aggravation transitoire, douleurs
osseuses, aggravation d'une hématurie préexistante ou d'obstruction urinaire nécessi­
tant une surveillance durant les premières semaines, et bouffées de chaleur, impuis­
sance, accès passager réversible d'hypertension artérielle, fièvre, nausées, vomisse­
ments, rash cutané, démangeaisons, irritation au niveau du point d'injection, faiblesse
des membres inférieurs, vertiges, dyspnées, céphalées, troubles du transit, de la vue,
anorexie, chute des cheveux, somnolence.

6.9-2. Cancer du sein métastatique
Lors de l'instauration du traitement : augmentation transitoire des signes et des symp­
tômes, et d'autres effets décrits ci-dessous.
6.9-3. Infécondité féminine et préparation
à l'induction de l'ovulation pour fécondation in vitro
Bouffées de chaleur, asthénies, céphalées, éruptions maculo-papuleuses et, en asso­
ciation avec les gonadotrophines, hyperstimulation ovarienne, douleurs pelviennes et
abdominales.

6.9- 4. Endométriose
Bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, diminution du volume mammaire, instabilité
émotionnelle, modification de la libido, myalgies, perte osseuse avec risque d'ostéo­
porose et irritation de la muqueuse nasale (nafaréline, Synarel).

6.10. PRÉCAUTIONS D'EMPLOI
6.10.1. Cancer de la prostate avec métastases
Vérification de la testostéronémie qui doit être inférieure à 1 ng/ml, en particulier lors
de l'utilisation de la voie nasale.

6.10.2. Infécondité féminine et préparation
de l'induction de l'ovulation pour fécondation in vitro
En cas de réponse excessive des ovaires, le traitement doit être interrompu, d’abord
pour les gonadotrophines, puis, deux ou trois jours après, pour l'analogue de la LH
RH afin d'éviter la survenue, dite spontanée, d'un pic de LH.