Page 104 - J'aime autant te hair
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vêtement. Ensuite, je parcours du doigts ses abdomens solides, Brandon
                      passe une main dans mes cheveux, pendant ce temps la mienne s’aventure
                      dans son pantalon. Il lâche un grognement. Quand je défais sa braguette,
                      Brandon me retient par les épaules, m’obligeant à me relever. Mon regard

                      en feu ne quitte pas le sien, je comprends en une fraction de seconde ce
                      qu’il a derrière la tête. En riposte, il effleure mes seins de la paume de ses
                      mains, avant de s’attaquer à mes fesses. Je gémis, ce qui a le mérite de lui
                      faire sourire. D’un mouvement brusque, Brandon me décolle du sol,
                      j’enroule mes mains autour de son cou et mes jambes prennent en hottage
                      ses hanches musclés. Il se dirige vers le matelas, me dépose tout

                      doucement, poursuivant ses assauts de tendre baisers mais uniquement
                      porter vers mes seins. Tout mon corps tremble, lorsque ses doigts ayant
                      parcouru la totalité de mes jambes, s’aventurent dans la zone interdite,
                      celle de mon petit jardin. Ma culotte ne mettra pas longtemps à rejoindre
                      le sol, et au contact de mon clitoris, je laisse échapper un cri strident.

                      J’ignore pourquoi il hésite, mais Brandon n’a pas l’air pressé, il prend la
                      chose très au sérieux. Je ferme les yeux, savourant, mémorisant, cet
                      instant de pure délice que je ne revivrai plus avant longtemps, pas avec lui
                      en tout cas. De ses baisers humides, mon patron descend encore plus bas,
                      et lorsque sa tête est piégée entre mes jambes, Brandon lève les yeux vers
                      moi. Il sourit encore une fois, je caresse ses cheveux, j’inspire
                      profondément et je clore à nouveau mes paupières. Et c’est là que sa

                      langue entre en scène.
                             « Tout passe par le sexe, parce que c’est la chose animale qui nous
                      rattache les uns aux autres. » Monica Bellucci avait de la gueule.
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                             Le grand boulevard Alfred Raoul est délimité d’un côté par le palais

                      des congrès, de l’autre par le ministère des affaires étrangères. Il est un
                      haut-lieu des nuits et des divertissements brazzavillois avec la
                      construction des bars, des grandes brasseries, de nombreuses salles de
                      spectacle qui jalonnent et les clubs où l’on se déhanche jusqu’au bout de
                      la nuit. C’est aussi un repaire pour les employés du quartier, qui viennent
                      se détendre après le travail.
                             Je suis attablée à une petite cour-terrasse bien planquée et ornée de

                      plantes, dont les grandes vitres ouvertes sur l’extérieur, les tables sur le
                      trottoir et, bientôt, les tonneaux pour les huitres et la bouillabaisse.
                             Ma mère me raconte pour la énième fois, l’enthousiasme qu’elle
                      éprouve, quant à son deuxième mariage avec Edouardo. Quand madame
                      Pauline est lancée, plus personne ne l’arrête, je soupire tellement de fois

                      que j’en oublie de grignoter mon croissant.


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