Page 60 - J'aime autant te hair
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_ Salut. Cette voix rauque, la sensualité qu’elle dégage, l’homme
                      qui se tient devant moi.
                             Cours circuit direct, je fais un arrêt
                      cardiaque**********************************************

                             _ Ouibonsoirçavabienetvousohmaisc’estmonsinge. Ma phrase ou
                      plutôt ce qui sort de ma bouche, ressemble un peu à cela.
                             _ Je crois n’avoir rien compris mais est-ce là votre singe ? Je
                      remarque la fossette qu’il a au menton.
                             _ Quoi ? Euh oui, c’est le mien et je l’ai cherché partout. Ma petite
                      voix est rouillée, je ne la reconnais plus.

                             _ Vous devriez faire attention, il est mignon, mais ça fout le bazar
                      partout. Charles a failli le découper en lambeau, mais heureusement que je
                      suis intervenu. Comment l’appelez-vous ?
                             _ Le nom du singe ? Euh Murphy, comme mon acteur préféré. Il
                      s’appelle Murphy, oui euh je crois.

                             Je suis un peu déçue qu’il veuille connaitre le nom du singe, plutôt
                      que le mien. Charles a failli tuer mon singe, mais pourquoi donc ? Ça me
                      fait terriblement souffrir de l’entendre.
                             _ Eddy Murphy a de quoi s’inquiéter. Tenez, je vous le passe, il faut
                      que j’aille.
                             Davis me tend le singe, mais celui-ci ne veut pas décoller de son
                      épaule. À sa place j’aurai fait pareil. Ce n’est pas juste, ça aurait pu être

                      moi.
                             Je parviens cependant à reprendre la bestiole. Davis me dit au revoir
                      et part sur le champ. Il aurait au moins eu la décence de me souhaiter
                      bonne nuit ou quelque chose dans le genre, fin ça ne se refuse pas. Je me
                      surprends à lorgner son muscle fessier, lorsqu’il s’éloigne en direction de

                      leur demeure familiale, son odeur raisonne encore dans l’air. Qu’il est
                      beau. Tout chez lui est beau. Non pas seulement parce qu’il a la peau
                      blanche, ils ne sont tous pas aussi charment là-bas en Europe. Juste que
                      les Magnus sont tous de la lignée de Zeus. Ils sont à tomber.



                             Mon frère vient de rentrer après un long voyage à Londres. Je suis
                      contente de le revoir. Cette nuit mes paupières joueront les éclaireurs. Dan
                      a tenu à me faire la surprise, c’est pourquoi il n’a pas appelé pour me

                      prévenir. Ça faisait tellement longtemps. Je lui saute littéralement dessus.
                      Cette journée ne regorge que de surprises apparemment. Après avoir
                      congédié son chauffeur sur le palier, nous trainons au sol sa valise
                      Samsonite Cosmolite.



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