Page 407 - Revue LITAR 2019
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fréquence des comorbidités chez les patients sous corticoides était comparable à
                ceux n’ayant pas reçu de corticothérapie.L’évolution était émaillée par plusieurs
                complications  notamment  le  syndrome  coronarien  aigu(n=2)  et  les  accidents
                thromboemboliques(n=2).
                Conclusion  :  Les  comorbidités  associées  à  la  maladie  lupique  méritent  d’être
                laborieusement recherchées car elles modifient le profil évolutif de la maladie et
                influencent significativement le pronostic vital. L'étude de cohortes plus larges avec
                un suivi longitudinal sont nécessaires pour mieux évaluer leur impact.

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                286 : CORRÉLATIONS CLINIQUES ET IMMUNOLOGIQUES DES
                ANTICORPS ANTI SAA ET ANTI SSB AU COURS DU SYNDROME DE
                GOUGEROT SJÖGREN

                Guizani N, Guiga A, Khalifa D, Fraj A, Bouker A, Atig A, Ghannouchi N

                Service de médecine interne hôpital Farhat Hached, Sousse, Tunisie
                 Introduction :
                Le syndrome de Gougerot Sjogren (SS), est une connectivite caractérisée sur le plan
                immunologique par la présence des anticorps anti SSA et SSB. L’objectif de notre
                travail était d’étudier les corrélations clinico-immunologique du SS
                Matériels et méthodes :
                Etude rétrospective de 84 cas de SS colligés sur une période de 10 ans (2009-2018)
                dans un service de médecine interne. Le diagnostic de SS été retenu conformément
                aux critères de l’AECG. Les anticorps anti-SSA et SSB étaient recherchés par la
                technique ELISA. La valeur de p<0,05 était considérée significative
                Résultat : Quatre vingt quatre patients étaient inclus. Il s’agit de 79 femmes et 5
                hommes âgés en moyenne au moment de diagnostic de 47±18ans avec un suivi
                moyen de 4±2ans. Le SS était primitif dans 34 cas (40%) et associé à une maladie
                dans 50 cas. Quarante sept patients (56%) avaient des anticorps anti SSA et/ou SSB
                positifs. Ces derniers avaient une corrélation significative avec les manifestations
                cliniques suivantes : le syndrome de Raynaud (p = 0,04) et l’atteinte neurologique
                (p  =  0,049).  Par  ailleurs,  ils  n’étaient  pas  corrélés  avec  les  manifestations
                glandulaires,  ni  l’atteinte  pulmonaire  ni  l’atteinte  rhumatologique.  Sur  le  plan
                biologique, il n’y avait pas de corrélation statistiquement significative entre le taux
                de  la  vitesse  de  sédimentation,  l’hypergammaglobulinémie  et  le  taux
                d’hémoglobine et la présence ou pas d’auto anticorps
                Conclusion  :  La  présence  d’anticorps  anti-SSA  et  anti  SSB  a  une  valeur
                diagnostique au cours du SS, mais ne parait pas corrélée avec un profil clinique
                particulier                                                                                318
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