Page 409 - Revue LITAR 2019
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Lorsque la maladie d’Horton ne se présente pas de manière classique le diagnostic
                sera  plus  difficile  à  évoquer  ;  cette  forme  clinique  nécessite  l’institution  d’une
                corticothérapie  en  urgence  afin  d’éviter  une  évolution  néfaste  notamment
                neurologiques en cas d’atteinte des artères cérébrales.
                Conclusion :
                une  vascularite  de  l'artère  vértebrale  decouverte  fortuitement  à  angioscanner
                révélant la maladie d'horton

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                288 : ATTEINTE ARTICULAIRE AU COURS DU SYNDROME DE
                GOUGEROT-SJOGREN PRIMITIF

                Ben Majdouba M, Ben Djmaa S, Jeriri S, Gassara Z, Akrout R, Ezzedine M,
                Kallel MH, Fourati H, Baklouti S

                Service de Rhumatologie CHU Hedi Chaker Sfax

                Introduction :
                Le  syndrome  de  Gougerot-Sjögren  (SGS)  est  une  exocrinopathie  auto-immune
                fréquente  responsable  d’un  syndrome  sec  oculaire  et  buccal  en  plus  des
                manifestations systémiques. Il peut être primitif ou secondaire à une autre affection
                auto-immune. L’atteinte articulaire représente l’atteinte extra-glandulaire la plus
                fréquente. L’objectif de notre travail est d’étudier les caractéristiques de l’atteinte
                articulaire au cours du SGS primitif.
                Matériels et méthodes :
                Il s’agit d’une étude rétrospective de 31 cas de SGS primitif colligés dans le service
                de  rhumatologie  CHU  de  Hédi  Chaker  de  Sfax  sur  une  période  de  20  ans.  Le
                diagnostic du SGS était retenu selon les critères Américan European Concensus
                group (AECG) ou les critères ACR 2012.
                Résultat :
                Il s’agit de 30 femmes et 1 homme avec une moyenne d’âge de 56,25 ans. Des
                manifestations articulaires étaient présentes chez 93,5% des patients représentant
                l’atteinte  extra-glandulaire  la  plus  fréquente.  Il  s’agissait  de  ployarthralgies
                inflammatoires touchant surtout les grosses articulations des membres inférieurs :
                les  chevilles  dans  20  cas  et  les  genoux  18  dans  cas.  Les  autres  articulations
                concernées étaient : les poignets dans 15 cas, les coudes dans 8 cas et les petites
                articulations de la main (MCP et IPP) touchées dans 13 cas. Cette atteinte articulaire
                était bilatérale et symétrique dans 10 cas, alors qu’elle était asymétrique dans 19
                cas. Des signes d’arthrite étaient notés dans 4 cas seulement. Des réveils nocturnes
                fréquents étaient notés dans 7 cas, et un dérouillage matinal présent dans 9 cas avec      320
                une durée moyenne de 30 minutes. Sur le plan biologique, un taux de CRP et/ou VS
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