Page 414 - Revue LITAR 2019
P. 414
des cas. L’évolution n’était favorable que pour 28% des cas après les infiltrations.
Le recours aux ondes de choc était indiqué chez 19% des patients. L’évolution était
bonne après une cure de 6 séances dans la majorité des cas, un seul patient avait
nécessité une deuxième cure d’ondes de choc.
Conclusion :
L’aponévrosite plantaire est une pathologie fréquente en rhumatologie. Sa prise en
charge associe plusieurs moyens thérapeutiques.
------------------------------
293 : OSTEONECROSES ASEPTIQUES : A PROPOS DE 20 CAS
NASSAR.K, RACHIDI.W, JANANI.J, MKINSI.O
CHU IBN ROCHD de CASABLANCA, MAROC.
Introduction :
L’ostéonécrose aseptique (ONA) est définit par la mort cellulaire des différents
composants de l’os. Sa localisation est dominée par l’atteinte de la tête fémorale
mais elle peut être multifocale. Son origine est multifactorielle. Son pronostic
fonctionnel est variable. L’objectif du travail : Rapporter les profils
épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs des cas
d’ostéonécroses aseptiques rencontrées au sein du service de rhumatologie au CHU
IBN ROCHD.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective menée entre mars 2005 et mars 2018 au sein du
service de rhumatologie au CHU IBN ROCHD de CASABLANCA. Les critères
d’inclusion étaient les patients présentant une ONA retenue sur les éléments
cliniques et radiologiques.
Résultat :
Ils ont été colligés 20 observations d’ONA. Il s’agissait de 16 femmes et quatre
hommes, d’âge moyen de 44,8 ans. Le début de la symptomatologie était progressif
chez tous les cas, chez qui les circonstances de découverte étaient : la douleur
articulaire et l’impotence fonctionnelle. La localisation de l’ONA était la tête
fémorale dans un cas sur deux, puis par ordre décroissant : le genou, l’astragale et
les berges sacrées des sacroiliaques. L’atteinte était multifocale dans un cas sur 4.
Le diagnostic par imagerie reposait sur la radiographie standard dans tous les cas,
la tomodensitométrie dans trois cas (15 %), l’imagerie par résonnance magnétique
dans neuf cas (45 %), la scintigraphie ayant été réalisée chez deux patients (10%).
La répartition selon la classification d’Arlet et Ficat était : stade IV dans un cas sur
deux. Les étiologiques étaient : la corticothérapie chez dix patients (50 %), le lupus, 325
le syndrome des antiphospholipides, la maladie de gaucher chez six patients (30 %)