Page 416 - Revue LITAR 2019
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alendronique par voie orale, une amélioration de la douleur, la fonction (Evaluée
                par l’indice de lequesne) et la radiologie était observée dans six cas (75%). Deux
                patients ont évolué vers un stade plus avancé (stade III et IV) ayant bénéficié de
                prothèse.
                Conclusion :
                Les stades I et II, avant l’effondrement sous-chondral, peuvent être abordés avec
                des modalités de traitement pharmacologiques (bisphosphonates) et biophysiques
                avant que des mesures plus invasives, telles que la prothèse, ne soient envisagées.
                Au stade III et au-delà, ces traitements conservateurs ne sont plus des options de
                traitement  viables.  Des  recherches  supplémentaires  doivent  être  menées  pour
                déterminer quelle modalité présente le meilleur rapport coût / risque / bénéfice afin
                d'établir une norme de soins pour le traitement de l’ostéonécrose.

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                295 : DYSPLASIE SPONDYLO-ÉPIPHYSAIRE TARDIVE : À PROPOS
                D’UN CAS

                Benchérifa S.1, Bezza A.2
                1 Service de Rhumatologie A, Hôpital El Ayachi- Salé, Université Mohammed V,
                Rabat – Maroc sara.bencherifa@gmail.com 2 Service de Rhumatologie, Hôpital
                Militaire d’Instruction Mohammed V- Rabat, Université Mohammed V, Rabat –
                Maroc ahmed_bezza@yahoo.fr


                Introduction :
                La dysplasie spondylo-épiphysaire tardive est une chondrodysplasie génotypique
                rare qui altère spécifiquement les épiphyses et les vertèbres. Elle est caractérisée par
                une petite taille disproportionnée à l’adolescence ou à l’âge adulte et peut parfois
                être découverte devant une arthrose secondaire précoce.
                Matériels et méthodes :
                Patiente  âgée  de  18  ans  issue  d’un  mariage  consanguin,  ayant  un  frère  aîné
                présentant la même symptomatologie clinique non suivi. Elle a consulté pour des
                rachialgies  et  des  polyarthralgies  d’allure  mécanique  depuis  l’âge  de  10  ans
                intéressant surtout les épaules, les coudes, les hanches et les genoux avec un retard
                statural  de  -3  DS  et  un  syndrome  malformatif  (cou  court,  protrusion  sternale).
                L’examen clinique a trouvé : taille = 137 cm, limitation importante des amplitudes
                articulaires et scoliose dorso-lombaire. Le bilan biologique était normal. Le bilan
                radiologique : thorax en tonneau, aplatissement et perte de la sphéricité des têtes
                fémorales avec raccourcissement des cols fémoraux, dysplasie épiphysaire diffuse
                et aplatissement des corps vertébraux.                                                     327
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