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et la maladie des caissons chez un patient (5 %), l’ONA était primitive dans trois
                cas (15%). Le traitement a reposé sur la chirurgie dans un tiers des cas avec une
                bonne évolution chez tous les patients opérés.
                Conclusion :
                L’ONA est une pathologie aux conséquences parfois lourdes. Notre série confirme
                la prédominance de l’atteinte de la hanche et que la corticothérapie constitue la
                principale étiologie.

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                294 :  BISPHOSPHONATES DANS L’OSTÉONÉCROSE ASEPTIQUE :
                L’EXPÉRIENCE DU SERVICE DE RHUMATOLOGIE DU CHU IBN
                ROCHD DE CASABLANCA.

                NASSAR.K, RACHIDI.W, JANANI.J, MKINSI.O

                CHU IBN ROCHD de CASABLANCA, MAROC

                Introduction :
                L'ostéonécrose  est  un  processus  pathologique  ischémique  associé  à  un  certain
                nombre d'affections touchant divers groupes d'âge. Le problème posé pour la prise
                en  charge  de  l’ostéonécrose  est  de  savoir  si  le  traitement  médical  à  base  de
                bisphosphonates est une option efficace pour traiter cette pathologie à un stade
                précoce.  Objectif  de  travail  :  Etudier  l'efficacité  des  bisphosphonates  dans  le
                traitement de l’ONA à un stade précoce.
                Matériels et méthodes :
                Il s’agit d’une étude rétrospective menée au service de Rhumatologie du CHU IBN
                ROCHD entre mars 2005 et mars 2018 où nous avons colligé tous les cas d’ONA.
                Le diagnostic a été retenu sur des arguments cliniques et d’imagerie.
                Résultat :
                Parmi 20 patients, nous avons colligés huit observations d’ONA au stade précoce
                (stade I et II selon la classification de d’ARLET et FICAT) chez sept femmes et un
                homme, d’âge moyen de 39,6 ans au moment du diagnostic (extrêmes : 18 ans et 70
                ans).  Les  étiologies  étaient  :  la  corticothérapie  chez  quatre  patients  (50  %).  La
                localisation de l’ONA était la tête fémorale dans quatre cas (50%), puis par ordre
                décroissant : le genou, l’astragale et les berges sacrées des sacroiliaques. L’atteinte
                était multifocale dans sept cas (87,5%). Le diagnostic par imagerie reposait sur la
                radiographie standard dans tous les cas, la tomodensitométrie dans un cas (12,5 %),
                l’imagerie par résonnance magnétique dans tous les cas, La répartition selon la
                classification d’Arlet et Ficat était : stade II chez cinq patients (62,5 %) et le stade I
                chez trois patients (37,5 %). Le traitement avait reposé sur la décharge, l’acide          326
                zolédronique par voie systémique (une perfusion par an pendant 5 ans) et l’acide
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