Page 415 - Revue LITAR 2019
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et la maladie des caissons chez un patient (5 %), l’ONA était primitive dans trois
cas (15%). Le traitement a reposé sur la chirurgie dans un tiers des cas avec une
bonne évolution chez tous les patients opérés.
Conclusion :
L’ONA est une pathologie aux conséquences parfois lourdes. Notre série confirme
la prédominance de l’atteinte de la hanche et que la corticothérapie constitue la
principale étiologie.
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294 : BISPHOSPHONATES DANS L’OSTÉONÉCROSE ASEPTIQUE :
L’EXPÉRIENCE DU SERVICE DE RHUMATOLOGIE DU CHU IBN
ROCHD DE CASABLANCA.
NASSAR.K, RACHIDI.W, JANANI.J, MKINSI.O
CHU IBN ROCHD de CASABLANCA, MAROC
Introduction :
L'ostéonécrose est un processus pathologique ischémique associé à un certain
nombre d'affections touchant divers groupes d'âge. Le problème posé pour la prise
en charge de l’ostéonécrose est de savoir si le traitement médical à base de
bisphosphonates est une option efficace pour traiter cette pathologie à un stade
précoce. Objectif de travail : Etudier l'efficacité des bisphosphonates dans le
traitement de l’ONA à un stade précoce.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective menée au service de Rhumatologie du CHU IBN
ROCHD entre mars 2005 et mars 2018 où nous avons colligé tous les cas d’ONA.
Le diagnostic a été retenu sur des arguments cliniques et d’imagerie.
Résultat :
Parmi 20 patients, nous avons colligés huit observations d’ONA au stade précoce
(stade I et II selon la classification de d’ARLET et FICAT) chez sept femmes et un
homme, d’âge moyen de 39,6 ans au moment du diagnostic (extrêmes : 18 ans et 70
ans). Les étiologies étaient : la corticothérapie chez quatre patients (50 %). La
localisation de l’ONA était la tête fémorale dans quatre cas (50%), puis par ordre
décroissant : le genou, l’astragale et les berges sacrées des sacroiliaques. L’atteinte
était multifocale dans sept cas (87,5%). Le diagnostic par imagerie reposait sur la
radiographie standard dans tous les cas, la tomodensitométrie dans un cas (12,5 %),
l’imagerie par résonnance magnétique dans tous les cas, La répartition selon la
classification d’Arlet et Ficat était : stade II chez cinq patients (62,5 %) et le stade I
chez trois patients (37,5 %). Le traitement avait reposé sur la décharge, l’acide 326
zolédronique par voie systémique (une perfusion par an pendant 5 ans) et l’acide