Page 417 - Revue LITAR 2019
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Résultat :
                La  dysplasie  spondylo-épiphysaire  tardive  est  une  maladie  génétique  rare.  Sa
                transmission peut être récessive liée au chromosome X, autosomique récessive ou
                autosomique dominante. La forme liée au chromosome X est la plus fréquente avec
                une prévalence estimée entre 1/150.000 et 1/200.000. Les patients peuvent avoir des
                proportions corporelles normales avec une taille de plus de 153 cm à l’âge adulte,
                donc sans nanisme vrai. La maladie se manifeste vers la puberté par un cou et des
                bras courts, une scoliose ou une cyphose dorsale, une hyperlordose lombaire et une
                dégénérescence  progressive  à  début  précoce  des  hanches  et  des  genoux.  Les
                anomalies radiographiques retrouvées sont des anomalies épiphysaires multiples,
                une  platyspondylie,  des  espaces  intervertébraux  étroits,  un  processus  odontoïde
                hypoplasique, un col du fémur petit et une coxa vara.
                Conclusion  :  La  dysplasie  spondylo-épiphysaire  tardive  est  une  pathologie  de
                l’enfant ou l’adolescent pouvant être révélée ou compliquée par une polyarthrose
                précoce, responsable d’un handicap fonctionnel important dont la prise en charge
                thérapeutique  est  difficile  et  multidisciplinaire.  Un  conseil  génétique  peut  être
                proposé.


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                296 : HYPOVITAMINOSE D CHEZ L 'HOMME
                LAHRICHI.S , NASSAR.K, RACHIDI.R, JANANI.S, MKINSI.O

                SERVICE DE RHUMATOLOGIE , CHU IBN ROCH , CASABLANCA ,
                MAROC

                Introduction :
                Le déficit en vitamine D est un désordre fréquent ayant connu ces dernières années
                un  regain  d’intérêt  grâce  aux  avancées  réalisées  dans  la  compréhension  de  ces
                aspects  physiopathologiques  et  clinique.  La  plupart  des  publications  et  études
                concernent la femme âgée , cependant le problème est moins connu chez le patient
                masculin. Objectif : analyser les particularités de l’hypovitaminose D chez l’homme
                Matériels  et  méthodes  :  Etude  rétrospective  basé  sur  l’analyse  de  dossiers  de
                patients de sexe masculin suivis au service de rhumatologie du CHU Ibn Rochd à
                la consultation de l’os sur une période de 8 ans de janvier 2010 janvier 2018. Les
                critères d’inclusion : tous les patients de sexe masculin ayant consulté au service de
                rhumatologie a la consultation de l’os ayant ou non une hypovitaminose D , connu
                ostéoporotique ou ostéopénique. Les critères d’exclusion : les nouveaux patients ne
                disposant  pas  de  bilan  initial  ou  ayant  été  perdu  de  vue  après  la  première
                consultation. Nous avons utilisé des tests statistiques notamment le test T de student
                pour  comparer  deux  moyennes  et  le  test  ANOVA  pour  comparer plus de  deux          328
                moyennes. Le logiciel utilisé au cours de l’étude est le spss
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