Page 427 - Revue LITAR 2019
P. 427

La FE (ou le syndrome de Shulman) est une maladie rare. Elle peut être invalidante,
                mais répond en général bien à un traitement de stéroïdes seuls ou en association
                avec  des  immunosuppresseurs  au  besoin.  Le  fait  que  certains  aspects  de  cette
                maladie soient proches d’autres pathologies inflammatoires plus fréquentes laisse
                penser que la FE est probablement sous-diagnostiqué.
                Conclusion :
                Le syndrome de Shulmann ou fasciite à éosinophiles est une affection rare.

               ------------------------------
                304 : PRIÈRE MUSULMANE ET RHUMATISMES INFLAMMATOIRES
                CHRONIQUES

                Ben Nessib D, Maatallah K, Ferjani H, Hamdi W, Kaffel MD, Kchir MM

                Service de rhumatologie, Institut d’orthopédie Mohamed Kassab

                Introduction :
                Les  patients  atteints  de  rhumatismes  inflammatoires  chroniques  (RIC)  sont
                confrontés de façon chronique à une impotence fonctionnelle douloureuse qui peut
                gêner la réalisation des activités de la vie quotidienne. Le but de ce travail était
                d’évaluer  la  perception  du  patient  par  rapport  au  retentissement  physique  et
                psychique de sa maladie sur la pratique de la prière.
                Matériels et méthodes :
                Etude prospective transversale incluant des patients suivis pour un RIC (polyarthrite
                rhumatoïde (PR) ou une spondyloarthrite (SpA)) et qui pratiquaient régulièrement
                la prière avant la survenue de la maladie. Les caractéristiques de la maladie ont été
                recherchées et un questionnaire pré établi a été proposé aux patients pour évaluer le
                retentissement physique et psychique du RIC sur leur pratique de la prière.
                Résultat :
                Il s’agit de 23 patients (15 femmes), âgés en moyenne de 50,7 ans [23-71], atteints
                de PR dans 47,8% des cas et de SpA dans 52,2% des cas. Les durées d’évolution
                respectives de la PR et de la SpA étaient de 96,4 mois [4-216] et 42,8 mois [8-84].
                Le DAS28 VS moyen était estimé à 5,4 et les scores BASDAI, ASDAS CRP étaient
                respectivement à 5,4 et 4,4. Le BASFI était à 7. Chez 82,6% des patients, la pratique
                de la prière après la survenue du RIC était jugée plus difficile. Le retentissement
                physique global était évalué moyennement à 6/10. La station debout initiale était
                jugée possible par la majorité des patients (78,3%), quoique considéré difficile par
                leur tiers. L’inclinaison était possible chez 56,5% des patients, alors qu’elle était
                jugée impossible par le reste et remplacée soit par la position assise sur chaise (n=8)
                soit  allongée  (n=2).  La  prosternation  et  la  station  assise  finale  étaient  jugées   338
                impossibles par 65,2% des patients et étaient donc accomplies soit sur chaise (n=13)
   422   423   424   425   426   427   428   429   430   431   432